Grand Paris Seine Ouest : budget 2025

Lle Conseil de Territoire de Grand Paris Seine Ouest (GPSO), présidé par Pierre-Christophe Baguet, a validé le budget pour l’année à venir. Un budget qui, à […]

Lle Conseil de Territoire de Grand Paris Seine Ouest (GPSO), présidé par Pierre-Christophe Baguet, a validé le budget pour l’année à venir. Un budget qui, à la fois fidèle à la stratégie financière de la collectivité et résolument tourné vers l’avenir, a été présenté par Aline de Marcillac, vice-présidente de GPSO en charge des finances et maire de Ville-d’Avray. Cette présentation s’inscrit dans une démarche exemplaire de gestion publique, car malgré les difficultés économiques et les contraintes budgétaires nationales qui affectent toutes les collectivités locales, GPSO maintient une politique financière équilibrée. Il a été décidé de ne pas augmenter la fiscalité, une décision significative, témoignant d’un engagement sans faille à préserver le pouvoir d’achat des habitants tout en garantissant une gestion rigoureuse et une continuité dans les services publics.
Ce budget 2025 repose sur plusieurs grands principes : la stabilité financière, une maîtrise parfaite de la fiscalité et de l’endettement, ainsi qu’un investissement constant dans les projets structurants pour le territoire. Alors que de nombreuses collectivités luttent pour maintenir leurs investissements dans un contexte incertain, GPSO, avec une gouvernance assidue de ses finances, se distingue par sa solidité financière et sa capacité à soutenir des projets ambitieux sans creuser l’endettement. L’une des principales réussites de l’année précédente a été la stabilité des taux d’imposition, qui restent inchangés depuis 2021. Ce choix se traduit par des taux parmi les plus bas de la Métropole, ce qui reflète l’efficacité de la gestion du territoire et sa capacité à faire face aux exigences financières sans surcharger les contribuables. En parallèle, le budget de 2025 prévoit un programme d’investissement ambitieux, avec une enveloppe de 112 millions d’euros, dont 91 millions d’euros consacrés spécifiquement aux dépenses d’équipement. Ce choix témoigne de l’engagement de GPSO à renouveler les infrastructures et à répondre aux besoins croissants de la population en matière de services publics.
Ce budget n’est pas seulement une question de chiffres : il reflète une gestion publique efficace qui repose sur une vision à long terme. En effet, l’un des objectifs majeurs de cette politique financière est de maintenir une capacité d’autofinancement élevée, permettant ainsi à GPSO de financer ses projets sans recourir à une dette excessive. L’établissement dispose ainsi d’une capacité de désendettement inférieure à un an à la fin de 2024, bien en deçà de la moyenne nationale. Cela permet à la collectivité de maintenir une solidité financière qui assure sa pérennité et son indépendance. Cette gestion saine permet également de faire face aux exigences externes imposées par l’État. À titre d’exemple, en 2025, GPSO a décidé de prendre à sa charge la totalité du Fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPic), une aide que les huit communes membres devront normalement financer. En prenant cette mesure, GPSO allège directement la pression financière de ses communes membres, tout en montrant son attachement à la solidarité intercommunale et à l’intégration des différentes villes qui composent ce territoire.
En dépit de ces défis financiers, GPSO ne se contente pas de gérer ses finances, mais choisit de les investir dans des projets à la fois innovants et durables, afin d’améliorer la qualité de vie de ses habitants tout en anticipant les enjeux environnementaux de demain. L’un des projets phares de 2025 réside dans la mise en place d’un plan de collecte des déchets alimentaires à grande échelle. Ce dispositif, inscrit dans le Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET), s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire, visant à réduire le volume des déchets ménagers et à les valoriser sous forme de compost. Ce plan de collecte, l’un des plus ambitieux d’Île-de-France, prévoit une collecte porte-à-porte deux fois par semaine, ce qui permettra de desservir près de 80 % du territoire d’ici mars 2025, avec l’objectif de couvrir 100 % du territoire d’ici la fin de l’année. Ce projet vise à réduire l’impact environnemental, tout en offrant aux habitants une solution concrète et proche de chez eux pour participer à la réduction des déchets.
Un autre projet phare pour 2025 concerne l’éclairage public. En effet, GPSO a lancé un marché global de performance énergétique qui a pour objectif de renouveler l’ensemble du parc d’éclairage public en installant des luminaires 100 % Led. Ce choix permettra non seulement de réaliser des économies d’énergie substantielles, mais aussi d’améliorer la sécurité des espaces publics. Le système sera équipé de solutions de télégestion, permettant de mieux contrôler l’éclairage en fonction des besoins spécifiques des zones traversées et de réduire ainsi les gaspillages. Ce projet s’inscrit dans une volonté forte de la part de GPSO de participer à la transition énergétique, en réduisant son empreinte écologique tout en améliorant le quotidien des citoyens grâce à une gestion optimisée de l’éclairage. Il s’accompagnera également de la mise en place de systèmes plus performants pour la signalisation lumineuse tricolore, contribuant ainsi à fluidifier le trafic et à renforcer la sécurité routière.
La transition énergétique est également au cœur de la modernisation du réseau de transports locaux. Dès la rentrée 2025, un changement majeur interviendra avec le déploiement d’une flotte de bus électriques et hybrides. Ce projet de verdissement de la flotte, qui se déroulera sur une période de deux ans, aura pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de ces véhicules de 91,44 % par an. Grâce à un partenariat avec un opérateur unifié, les habitants pourront bénéficier d’un service de transport plus respectueux de l’environnement, tout en continuant de bénéficier de trajets sans modification des itinéraires, des dessertes ou de la tarification actuelle. Les lignes de bus Subb et Tuvim continueront ainsi d’être gratuites, tandis que les autres lignes, telles que Chavilbus, GPSO Bus, 469 et Tim, conserveront les mêmes tarifs. Cette transformation des transports publics s’accompagnera également de nouveaux outils numériques, permettant aux utilisateurs de suivre leurs trajets en temps réel, de signaler des objets perdus et de mieux s’informer sur les conditions d’accessibilité.
L’ensemble de ces projets, qu’ils concernent l’environnement, la mobilité ou encore les infrastructures publiques, s’inscrit dans une démarche ambitieuse visant à répondre aux besoins de la population tout en anticipant les défis de demain. GPSO, qui regroupe huit villes de l’Ouest parisien – Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d’Avray – constitue ainsi un pôle dynamique tant sur le plan économique qu’environnemental. Avec plus de 320 000 habitants et un cadre de vie exceptionnel, GPSO s’impose comme un territoire de premier plan, dont l’attractivité repose autant sur sa vitalité économique que sur ses 39 % d’espaces verts, qui en font un véritable poumon vert de la région parisienne. En 2025, à travers ses projets et sa gestion financière rigoureuse, GPSO continue de tracer sa voie vers un avenir plus durable, plus solidaire et plus moderne.