Culture : ciné d’animation

À l’occasion de la Fête du cinéma d’animation qui a lieu jusqu’au 31 octobre, la Ville de Paris a organisé ce 29 octobre au Grand Action, […]

À l’occasion de la Fête du cinéma d’animation qui a lieu jusqu’au 31 octobre, la Ville de Paris a organisé ce 29 octobre au Grand Action, en collaboration avec l’Association française du cinéma d’animation, une soirée spéciale dédiée aux films d’animation soutenus par son Fonds d’aide au court métrage. Le public a pu assister à la projection de 4 courts métrages aidés par la Ville, mettant à l’honneur le travail de réalisatrices et réalisateurs aux univers riches et variés. Cette soirée a présenté les œuvres suivantes :
• À cœur perdu (2022) de la réalisatrice iranienne Sarah Saïdan qui raconte avec poésie et humour la quête d’un émigré iranien à la recherche de son cœur ;
• Guaxuma (2018) de l’autrice brésilienne Nara Normande, dont le premier long métrage Sans cœur a été sélectionné à la dernière Mostra de Venise. La réalisatrice a recours à plusieurs techniques d’animation du sable pour convoquer avec finesse et créativité le souvenir doux-amer de la plage brésilienne près de laquelle elle a grandi ;
• La forêt de Mademoiselle Tang (2023) du réalisateur français d’origine cambodgienne Denis Do, dont le premier long métrage Funan sorti en 2018 avait remporté le Cristal au Festival international du film d’animation d’Annecy. Denis Do revient avec un moyen métrage sélectionné aux César 2024 du court métrage d’animation mettant en scène le passage des générations dans une maison en Chine du Sud ;
• Souvenir souvenir (2020) du réalisateur français Bastien Dubois qui revient avec humour et imagination sur ses tentatives pour réaliser un film sur la guerre d’Algérie.