À l’heure où les émissions polluantes liées au trafic automobile au sein des villes sont pointées du doigt, le suivi des pollutions urbaines et l’étude de […]
À l’heure où les émissions polluantes liées au trafic automobile au sein des villes sont pointées du doigt, le suivi des pollutions urbaines et l’étude de leurs impacts sur la santé sont devenus des enjeux majeurs. L’agglomération relaie cette initiative au titre de son plan climat, pointant ainsi un des leviers forts visant à réduire les gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030.
L’École des Mines ParisTech et son Centre de Géosciences ouvrent le dispositif EcorçAir à toutes les communes de l’agglomération. Celui-ci est déjà en place à Paris, aux côtés de Sorbonne Université et de l’Institut de Physique du Globe de Paris. Ce programme implique des chercheurs et des citoyens afin d’étudier la pollution des villes grâce aux écorces de platanes. Ces arbres, situés le long des rues, reçoivent la « poussière urbaine » et sont des capteurs passifs de pollution. Le platane (commun et d’occident) renouvelle annuellement la couche extérieure de son écorce, ce qui facilite la collecte sans préjudice pour l’arbre. Les échantillons déposés à l’École des Mines seront analysés selon les principes de la mesure magnétique en raison de la teneur en particules minérales riches en fer.
Si vous souhaitez participer à cette expérience et co-construire la cartographie de l’agglomération, rendez-vous sur le site https://www.geosciences.minesparis.psl.eu/ecorcair/. Il y a un mode opératoire à respecter pour la récupération d’écorce exploitable et le respect de l’arbre. Une fiche de terrain sera également à compléter afin d’identifier l’arbre et donc sa zone géographique.
Deux réunions d’information sont par ailleurs organisées les jeudi 30 mars à 18h et jeudi 13 avril à 18h. Elles se dérouleront dans la bibliothèque de l’École des Mines au 38, rue Saint-Honoré.
Comment collecter les écorces de platane
• De la fin de l’hiver au printemps, examinez les arbres d’un même alignement ou d’une même zone et sélectionnez ceux qui ont assez d’écorces faciles à détacher.
• Retournez le sac congélation et utilisez-le comme un gant, ainsi vous pourrez prélever un morceau d’écorce sans contaminer ni l’arbre, ni l’échantillon.
• Collectez assez de morceaux d’écorces pour couvrir l’équivalent de la surface de la main de la personne.
• Ne pas prélever de morceaux d’écorces comportant de la peinture (tags), des gravures (réalisées avec des instruments métalliques), des agrafes ou des clous.
• Respectez la zone de collecte indiquée (1,00 m <=> 1,70 m), car c’est à cette hauteur que les gaz d’échappement déposent des particules fines.
• Prélevez plusieurs échantillons répartis dans cette zone pour permettre de moyenner les résultats.
• Complétez la fiche de terrain (à retrouver sur www.particitae.upmc.fr/) et glissez là dans le sac avec votre échantillon.
• Indiquez la position de l’arbre par rapport aux n° de bâtiment, au mobilier urbain ou aux stations de bus (en précisant « en amont » ou « en aval » si besoin)
• Attention ! Pensez à réaliser vos prélèvements du côté où se trouve la circulation !
La communauté d’agglomération du Pays de Fontainebleau est issue au 1er janvier 2017 de la fusion de deux communautés de communes « Pays de Fontainebleau » et « Entre Seine-et-Forêt » et de l’intégration des communes d’Achères-la-Forêt, Arbonne-la-Forêt, Barbizon, Bois-le-Roi, Boissy-aux-Cailles, Cély, Chailly-en-Bière, La Chapelle-la-Reine, Chartrettes, Fleury-en-Bière, Noisy-sur-École, Perthes, Saint-Germain-sur-École, Saint-Martin-en-Bière, Saint-Sauveur-sur-École, Tousson, Ury et Le Vaudoué.