Le Centre aquatique olympique qui vient d’être inauguré à Saint-Denis est déjà un héritage phare pour le territoire de Plaine Commune. De sa construction par la […]
Le Centre aquatique olympique qui vient d’être inauguré à Saint-Denis est déjà un héritage phare pour le territoire de Plaine Commune. De sa construction par la Métropole du Grand Paris, à son usage par les habitants du territoire post-Jeux olympiques et paralympiques, le Centre aquatique olympique est pour Plaine Commune le moteur d’une politique publique globale. Avant, pendant et après les Jeux, zoom sur le centre aquatique olympique dans son ancrage local et ses transformations à venir.
« L’implantation du Centre aquatique olympique, aréna centrale des Jeux, renforce la place de Saint-Denis comme terre d’accueil des grands événements. Ce nouvel équipement apporte aussi avec lui un double héritage, sportif et urbain. Pôle majeur pour le développement du savoir-nager et de la pratique sportive sur le territoire, le Centre aquatique olympique contribue en effet à la transformation du quartier de la Plaine Saulnier, réaménagé et reconnecté au reste de la ville », a déclaré Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis et président de Plaine Commune.
Avant et après : le savoir-nager, un enjeu pour toutes et tous
En Seine-Saint-Denis, plus d’un enfant sur deux ne sait pas nager à son entrée en 6e. En portant la compétence piscine, Plaine Commune se fixe un objectif de politique territoriale globale de savoir-nager pour améliorer l’aisance aquatique, la sécurité et le taux de personnes sachant nager, afin de devenir un véritable territoire de natation. Cet équipement, c’est aussi un moyen de donner un coup d’accélérateur au développement de la pratique sportive pour l’écosystème des clubs locaux, dans la dynamique des Jeux olympiques et paralympiques. Ainsi, depuis 2021, par le biais du dispositif « 1,2,3 Nager », Paris 2024, l’Agence nationale du sport et la Fédération française de Natation, plus de 9 400 habitants de Seine-Saint-Denis ont participé, notamment dans 6 villes de Plaine Commune.
Avec la livraison en 2024 de trois nouveaux équipements pour les Jeux olympiques et paralympiques – le Centre aquatique olympique de Saint-Denis, le Centre aquatique du Fort d’Aubervilliers et le centre aquatique Annette Kellerman à La Courneuve –, la surface de bassins du territoire sera prochainement doublée. L’extension de la piscine de Pierrefitte-sur-Seine et la construction de celle de Villetaneuse permettront d’atteindre un taux de couverture des besoins de la population de 90 %, sur l’ensemble du territoire.
Après : un équipement sportif d’envergure internationale pour tous et toutes !
Après les Jeux, cet équipement sportif d’envergure internationale accueillera le grand public, sera un lieu de rencontres et de pratique du sport accessible à tous. Le lieu accueillera ponctuellement des compétitions nationales et internationales. Le centre aquatique constituera un lieu d’entraînement des clubs et associations sportives de Saint-Denis et de Paris, ainsi que du pôle France de plongeon de la FFN.
L’adaptation du CAO à ces nouveaux usages se traduira notamment par la modularité des tribunes passant de 5 000 à 2 500 places. Le vaste espace du deuxième niveau pourra ainsi devenir un espace d’activités sportives annexes mais restera modulable pour pouvoir permettre de nouveau l’installation de tribunes temporaires lors de compétitions de haut niveau.
Le CAO accueillera les scolaires de Plaine Commune et le grand public pour une pratique de la natation sous toutes ses formes. Tous les ans au mois de juin, y seront organisées les Olympiades du sport pour les écoliers du territoire.
Enfin, le centre aquatique olympique, y compris la passerelle qui relie le Stade de France au centre aquatique au-dessus de l’A1, initie un projet plus global d’aménagement où de nouveaux logements, équipements, commerces, espaces verts et activités verront le jour après 2024. Fidèle à son ADN, Plaine Commune s’engage pour que la requalification du futur quartier de la Plaine Saulnier repose sur de fortes ambitions environnementales, à l’instar du Village olympique et son écoquartier au cœur de L’ÎleSaint-Denis. Il sera résolument tourné vers l’innovation, la sobriété environnementale et l’écoconstruction.
Fondée sur l’ancienne friche Christofle à Saint-Denis, SAS Minimum, nichée depuis peu sur les terres d’Aubervilliers, a fourni l’ensemble des 3 000 sièges du Centre aquatique olympique à partir de son matériau innovant : Le Pavé ®, premier matériau de construction 100 % recyclé et recyclable, composé de déchets plastiques collectés sur le territoire.