Le Plan Baignade a permis de relever le défi d’organiser les épreuves de triathlon féminin et masculin le mercredi 31 juillet, puis le relais mixte le lundi 5 août 2024, clôturant ainsi cette grande séquence olympique. Grâce à la collaboration de l’État, de la Ville de Paris, et de tous les acteurs impliqués, les objectifs ont été atteints. L’amélioration de la qualité de l’eau, la garantie d’une baignade sûre, la restauration écologique de la Seine et le traitement des sources locales de pollution ont permis le déroulement des épreuves dans le fleuve. Les infrastructures mises en place pour assainir l’eau et réduire les déversements d’eaux pluviales et usées ont prouvé leur efficacité, même face aux précipitations et orages des jours précédents.
Ce dispositif a offert aux athlètes des conditions optimales pour les épreuves. Ainsi, trois compétitions ont eu lieu dans la Seine. L’épreuve féminine s’est conclue par la brillante victoire de la Française Cassandre Beaugrand, qui a remporté la médaille d’or en individuel. Du côté masculin, Léo Bergère a décroché la médaille de bronze, se hissant sur la troisième marche du podium. L’équipe de France a terminé au pied du podium, à la quatrième place, dans le relais mixte.
Le public, venu en nombre, a soutenu les athlètes dans une ambiance festive, les quais de Seine étant envahis de couleurs et de drapeaux flottants. De la Seine aux Champs-Élysées, jusqu’à la ligne d’arrivée sur le pont Alexandre III, la ferveur était à son comble, prouvant l’enthousiasme du public pour cet événement dans un cadre parisien exceptionnel.
En prévision de l’ouverture de sites de baignade permanents dès 2025, la préfecture de région et les acteurs concernés continuent de travailler sur les enjeux liés à ces installations, notamment en poursuivant les actions du Plan Baignade, en conciliant les différents usages du fleuve, et en garantissant une baignade sécurisée. Paris ambitionne d’ouvrir trois sites de baignade : au bras Marie, entre le quartier du Marais et l’île Saint-Louis, au bras de Grenelle, et au quai de Bercy. À terme, une trentaine de sites de baignade devraient voir le jour dans le Grand Paris, le long de la Seine et de la Marne. Au-delà des Jeux olympiques, la question de la baignabilité reste cruciale pour la reconquête des fleuves urbains face aux défis climatiques et aux vagues de chaleur.