Associations de solidarité : Bonneuil-sur-Marne mobilisée

Dans un communiqué, Denis Ôztorun, maire de Bonneuil-sur-Marne, président du CCAS de Bonneuil-sur-Marne et vice-président de Grand Paris Sud Est Avenir, exprime son profond désaccord et […]

Dans un communiqué, Denis Ôztorun, maire de Bonneuil-sur-Marne, président du CCAS de Bonneuil-sur-Marne et vice-président de Grand Paris Sud Est Avenir, exprime son profond désaccord et sa colère face à la décision de la majorité de droite au Conseil départemental du Val-de-Marne de réduire de manière drastique les subventions accordées à des associations essentielles pour le bien-être des habitants, telles que le Secours populaire, les Restos du Cœur, la Croix-Rouge et le Secours catholique. Cette décision, prise sans consultation préalable ni concertation avec les acteurs de la solidarité, est non seulement incompréhensible, mais elle est aussi injuste, en particulier dans un département où 17,2 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. La réduction des subventions met en péril l’existence même de ces associations, qui jouent un rôle indispensable pour des milliers de familles qui dépendent de leur soutien pour subvenir à leurs besoins.
À Bonneuil-sur-Marne, le Secours populaire soutient activement 368 familles, soit environ 1 100 habitants, en leur fournissant une aide vitale, allant de l’alimentation à l’aide administrative, en passant par l’accès à la culture et même aux vacances. Les Restos du Cœur, pour leur part, accueillent chaque semaine des centaines de bénéficiaires, leur permettant d’avoir un soutien constant pour faire face à des situations de précarité extrême. Ces associations, par leur action quotidienne et leur réseau de bénévoles, permettent de lutter contre l’isolement et de redonner de l’espoir à des populations qui se battent contre la pauvreté.
Cependant, la réduction des subventions par le Conseil départemental compromet directement leur capacité à poursuivre leurs actions. Le Secours populaire, à l’échelle du Val-de-Marne, soutient pas moins de 15 000 personnes. Avec la perte de 77 % de ses subventions, l’association se trouve dans une situation extrêmement difficile. Non seulement cette diminution de fonds met en péril le bon fonctionnement de l’organisation, mais elle menace également la dignité des milliers de familles qu’elle accompagne chaque jour. L’an dernier, le président national des Restos du Cœur avait déjà annoncé un déficit de 35 millions d’euros, déficit qui avait été comblé grâce à un élan national de solidarité. Toutefois, cette nouvelle décision du Conseil départemental compromet les efforts collectifs déployés pour maintenir ces services de solidarité.
Malgré les contraintes budgétaires de plus en plus sévères, la Ville de Bonneuil-sur-Marne continue de se mobiliser pour soutenir les associations locales. En dépit des réductions de budget au niveau départemental, Bonneuil met à disposition des acteurs de la solidarité des locaux, du matériel et des subventions municipales afin qu’ils puissent continuer à remplir leur mission. Il serait impensable de ne pas soutenir ces bénévoles, alors qu’ils jouent un rôle clé dans la vie des familles les plus fragiles.
Denis Ôztorun appelle donc fermement la majorité départementale à reconsidérer cette décision injuste et à l’abandonner dans les plus brefs délais. Selon lui, cette décision ne résoudra en rien les problèmes budgétaires actuels et les coupes imposées par l’État aux collectivités locales. Au contraire, elle risque d’aggraver la situation en augmentant mécaniquement les besoins en matière d’action sociale, une compétence départementale obligatoire. Cela entraînera, à terme, des dépenses encore plus importantes pour le Conseil départemental, qui devra faire face à une explosion des besoins de soutien social dans tout le Val-de-Marne.
Le maire de Bonneuil-sur-Marne, aux côtés de ses collègues élus, réaffirme son engagement total auprès des acteurs de la solidarité. Il assure qu’il restera toujours aux côtés de ceux qui œuvrent pour l’inclusion sociale et pour le bien-être des plus démunis. Il se tient également prêt à se mobiliser pour que ces associations bénéficient des ressources nécessaires à la poursuite de leur mission essentielle. La solidarité, qui a guidé les actions de la précédente majorité départementale, doit rester une priorité fondamentale dans les orientations politiques des collectivités locales. Elle est au cœur de l’action publique et doit être préservée à tout prix.