Logement : ce qui change au 1er janvier 2025

À partir du 1er janvier 2025, des changements significatifs seront apportés dans le domaine du logement en France. Ces évolutions, qui s’inscrivent dans le cadre des […]

À partir du 1er janvier 2025, des changements significatifs seront apportés dans le domaine du logement en France. Ces évolutions, qui s’inscrivent dans le cadre des politiques de transition énergétique et de soutien au pouvoir d’achat, visent à améliorer la qualité des logements, réduire leur impact environnemental et garantir un accès au logement pour tous. Voici un point détaillé sur les mesures clés.

Interdiction de louer des logements classés G au DPE
Les logements considérés comme des passoires thermiques, classés G selon le diagnostic de performance énergétique (DPE), ne pourront plus être proposés à la location. Le DPE, qui évalue la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre d’un bâtiment, classe les logements sur une échelle de A (très performant) à G (très énergivore).
Conformément à la loi Climat & Résilience, adoptée en 2021, cette interdiction s’appliquera à partir du 1er janvier 2025. Elle concernera les nouveaux contrats de location, ainsi que les baux renouvelés ou reconduits tacitement pour les logements existants. Les propriétaires seront donc dans l’obligation de réaliser des travaux de rénovation énergétique pour améliorer la classification de leur bien, sous peine de voir leur logement sortir du marché locatif.
Cette mesure a pour objectif de lutter contre la précarité énergétique, qui touche des millions de Français vivant dans des logements mal isolés et coûteux à chauffer. Elle s’inscrit également dans la stratégie nationale de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le secteur résidentiel représentant encore une part significative de ces émissions.

Maintien des aides MaPrimeRénov’
Le dispositif MaPrimeRénov’, qui constitue un levier essentiel pour encourager les travaux de rénovation énergétique, sera reconduit en 2025 avec les mêmes conditions avantageuses. Cette aide, accessible à tous les propriétaires, qu’ils soient occupants ou bailleurs, permet de financer des travaux allant de l’isolation des murs et des toitures à l’installation de systèmes de chauffage plus performants et écologiques.
Les aides pour les rénovations ponctuelles par geste, comme le remplacement d’une chaudière ou l’isolation d’un comble, resteront disponibles toute l’année. De plus, il ne sera pas nécessaire de fournir un diagnostic de performance énergétique (DPE) pour en bénéficier.
Pour les rénovations globales visant à améliorer significativement la performance énergétique d’un logement, les subventions resteront à un niveau élevé, avec un financement pouvant atteindre jusqu’à 90 % du coût des travaux pour les ménages les plus modestes. Ces mesures visent à accélérer la transition énergétique tout en soutenant les propriétaires dans leurs efforts de mise aux normes.

Revalorisation des aides personnelles au logement (APL)
Le 1er janvier 2025 marquera également une revalorisation des paramètres de calcul des aides personnelles au logement (APL). Cette révision tiendra compte de l’évolution des ressources des ménages et des réalités économiques actuelles, afin de garantir un soutien accru aux foyers en difficulté.
Les APL jouent un rôle crucial dans l’accès au logement, en réduisant le reste à charge pour les locataires les plus modestes. Cette revalorisation s’inscrit dans une volonté de renforcer le pouvoir d’achat des ménages et d’offrir une réponse adaptée aux besoins sociaux, notamment dans un contexte de hausse des coûts énergétiques et des loyers dans certaines zones tendues.