Vallée Sud – Grand Paris poursuit un engagement résolu pour la transition écologique et énergétique, un axe fondamental de son développement territorial. Depuis l’adoption du Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET) en mars 2022, le territoire a mis en place une série d’actions concrètes et ambitieuses visant à atteindre des objectifs durables et mesurables dans les domaines de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de l’amélioration de la qualité de l’air, de la gestion énergétique et de la gestion des déchets. Trois ans après son lancement, le bilan est déjà très positif : 85 % des actions prévues dans le PCAET ont été engagées. Les résultats tangibles illustrent un effort constant pour garantir un avenir plus vert et plus respectueux de l’environnement.
L’ambition de Vallée Sud – Grand Paris est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030, de valoriser 100 % des déchets d’ici 2030, de rénover énergétiquement 100 % des logements d’ici 2050, et de favoriser 15 % des déplacements à vélo d’ici 2050. Ces objectifs sont soutenus par un ensemble d’actions stratégiques et de mesures innovantes, visant à créer un cadre de vie plus durable, résilient et à promouvoir une économie circulaire locale. Le Plan Climat est donc bien plus qu’une simple feuille de route ; il incarne un engagement profond envers les générations futures.
L’importance de la rénovation énergétique des bâtiments
L’un des axes prioritaires du PCAET est la réduction de la consommation énergétique des bâtiments, un secteur clé dans la lutte contre le réchauffement climatique. La rénovation énergétique des bâtiments est un levier incontournable pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et améliorer l’efficacité énergétique. Vallée Sud – Grand Paris a fait de cet enjeu une priorité en lançant des programmes ambitieux de rénovation tant pour les bâtiments publics que privés. Depuis 2021, la consommation énergétique des bâtiments publics a diminué de 22 % grâce à plusieurs actions concrètes, telles que l’installation de 272 compteurs connectés pour un meilleur suivi des consommations, le passage à l’éclairage LED dans les bâtiments publics, et des travaux d’envergure sur des établissements comme l’Aquapol à Montrouge et le conservatoire Darius Milhaud à Antony.
Ces rénovations ont permis des économies substantielles : après quelques mois d’exploitation, le conservatoire Darius Milhaud a enregistré une réduction de 55 % de sa consommation énergétique, tandis que l’Aquapol a vu une baisse de 35 %. Ces résultats sont un véritable succès et démontrent la faisabilité de la rénovation énergétique à grande échelle. Pour atteindre les objectifs du PCAET, la rénovation des logements privés et sociaux est également cruciale. Le programme Vallée Sud Rénov, qui accompagne les propriétaires et copropriétaires dans leurs projets de rénovation, a permis à 1 260 logements de bénéficier d’une rénovation énergétique en 2024. Cette dynamique sera amplifiée dans les années à venir pour atteindre l’objectif de rénover 100 % des logements d’ici 2050.
Les mobilités douces : l’adoption de modes de transport durables
Le secteur des transports représente une part importante des émissions de gaz à effet de serre. Pour réduire cette empreinte écologique, Vallée Sud – Grand Paris mise sur l’augmentation de la part des mobilités douces, telles que la marche, le vélo, et les transports en commun, qui représentent des alternatives plus écologiques et économiques à l’utilisation de la voiture individuelle. Le territoire a adopté en décembre 2022 un schéma directeur cyclable ambitieux pour favoriser le développement des infrastructures adaptées à la pratique du vélo. Ce plan inclut la réalisation de 18,6 km d’aménagements cyclistes de qualité et la création de 808 places de stationnement sécurisé pour vélos. De plus, près de 6 200 arceaux de stationnement pour vélos ont été installés, et de nouvelles infrastructures seront mises en place dans les prochaines années.
Les objectifs sont clairs : augmenter la part des déplacements à vélo à 15 % d’ici 2050. Pour soutenir cette dynamique, le territoire prévoit la création de nouvelles pistes cyclables, l’implantation de consignes sécurisées autour des gares, ainsi que l’offre de services pour les cyclistes, comme des stations de réparation et de gonflage. Ces actions concrètes visent à rendre la pratique du vélo plus facile et plus sécurisée, et à inciter davantage de personnes à opter pour ce mode de transport respectueux de l’environnement.
La gestion des déchets : vers un territoire Zéro déchet
La gestion des déchets est un autre domaine où Vallée Sud – Grand Paris met en place des actions concrètes pour réduire l’empreinte écologique du territoire. La valorisation des déchets est un objectif clé du PCAET, avec l’ambition d’atteindre 100 % de valorisation d’ici 2030. Pour y parvenir, plusieurs initiatives ont été mises en place, dont le déploiement de la collecte des déchets alimentaires. Ce système permet de réduire les déchets envoyés en décharge tout en produisant du compost ou du biogaz. En 2024, la collecte des déchets alimentaires concernait 28 % des foyers, soit environ 2 033 tonnes de déchets transformés en énergie renouvelable ou en compost. En parallèle, des actions telles que la distribution gratuite de composteurs et lombricomposteurs (près de 15 000 depuis 2019), la collecte des encombrants sur rendez-vous, et l’encouragement au compostage domestique ont permis de réduire la quantité de déchets ménagers produits par habitant de 10 % entre 2019 et 2023.
Ces efforts s’inscrivent dans une vision à long terme pour transformer la gestion des déchets en une véritable économie circulaire, où les ressources sont réutilisées, recyclées, et valorisées plutôt que jetées. Le développement de cette collecte des déchets alimentaires se poursuit progressivement pour toucher l’ensemble du territoire.
Nouvelles sources d’énergie : hydrogène, géothermie et photovoltaïque
L’une des clés pour réussir la transition énergétique repose sur le recours aux énergies renouvelables, et Vallée Sud – Grand Paris a décidé de se positionner en pionnier sur ce terrain. L’hydrogène, la géothermie et le photovoltaïque sont trois sources d’énergie que le territoire entend développer pour réduire la dépendance aux énergies fossiles et améliorer la qualité de l’air. Deux stations de production d’hydrogène sont en cours de construction à Châtenay-Malabry et à Châtillon. Ces stations alimenteront notamment les bennes de collecte des déchets et les bus électriques, contribuant ainsi à une réduction significative des émissions de CO2.
Parallèlement, le développement de la géothermie se poursuit à un rythme soutenu. Plusieurs projets de géothermie sont en cours dans les communes de Vallée Sud, avec l’ambition de multiplier par quatre les réseaux géothermiques existants. Ce projet est porté par les communes, avec des travaux en cours à Malakoff, Châtenay-Malabry, Bourg-la-Reine, Fontenay-aux-Roses, Le Plessis-Robinson et Sceaux. D’autres projets sont en phase de préparation à Montrouge, Clamart et Antony.
Vallée Sud – Grand Paris soutient également le recours au photovoltaïque en mettant à disposition un cadastre solaire numérique pour permettre aux habitants de mesurer le potentiel solaire de leurs toitures. Cette aide est un premier pas vers l’adoption plus large de l’énergie solaire par les habitants, avec des aides financières pour l’installation de panneaux solaires. Cette démarche s’inscrit dans un objectif plus large de promouvoir les énergies renouvelables et d’encourager les habitants à investir dans des solutions énergétiques durables.
L’adaptation au changement climatique : préserver la qualité de vie
Au-delà de la réduction des émissions et de l’optimisation des ressources, Vallée Sud – Grand Paris a également pris des mesures pour s’adapter au changement climatique. L’adaptation implique de repenser l’aménagement du territoire pour préserver la qualité de vie face aux effets du réchauffement climatique, tels que les vagues de chaleur, les inondations ou la perte de biodiversité. Vallée Sud a ainsi lancé plusieurs projets visant à lutter contre les îlots de chaleur urbains et à favoriser la végétalisation des espaces publics. Depuis 2022, près de 8 000 m2 ont été végétalisés, 13 000 m2 de sols ont été désimperméabilisés, et 430 arbres ont été plantés. Ces actions se poursuivent à travers des projets de végétalisation dans les rues, les espaces publics, et même dans les cours d’école.
Vallée Sud – Grand Paris continue ainsi à investir dans un aménagement du territoire respectueux de l’environnement, visant à préserver les ressources en eau et améliorer la résilience face aux aléas climatiques. La politique d’assainissement, qui inclut la réhabilitation des réseaux d’eau, constitue un autre volet crucial pour éviter la pollution des nappes phréatiques et garantir une gestion durable des ressources en eau.
Vallée Sud – Grand Paris est le fruit de la fusion de trois intercommunalités : la Communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre, la Communauté d’agglomération Sud de Seine et la Communauté de communes de Châtillon-Montrouge. Le territoire comprend les communes suivantes : Antony, Bagneux, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Châtillon, Clamart, Fontenay-aux-Roses, Le Plessis-Robinson, Malakoff, Montrouge et Sceaux.