L’annonce du nouveau taux du Livret A, fixé à 1,7 % au 1er août 2025 par Éric Lombard, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, suite à la recommandation du Gouverneur de la Banque de France, représente un signal fort en faveur de la relance du logement social en France. Cette décision s’accompagne d’un effet direct : la réduction du coût des financements pour les bailleurs sociaux auprès de la Caisse des dépôts et consignations. Valérie Létard, ministre chargée du Logement, souligne que cette baisse du taux vient soutenir la capacité d’investissement des bailleurs, à la fois pour la construction de nouveaux logements et pour la rénovation énergétique du parc existant, dans un contexte de forte hausse des coûts de construction.
Ce levier supplémentaire, dans le paysage financier du logement social, répond à l’urgence d’accélérer la transition énergétique et à la nécessité de renforcer l’offre de logements accessibles pour les ménages populaires et moyens. L’objectif est clair : augmenter massivement la production et la rénovation, conformément à la feuille de route signée en février 2025, qui prévoit la mise en chantier de 116 500 nouveaux logements sociaux et la rénovation de 130 000 unités.
La mesure participe d’une stratégie globale mobilisant tous les outils à disposition : plans de relance territoriaux portés par les préfets dans le cadre des comités régionaux de l’habitat et de l’hébergement, soutien au financement et accompagnement des bailleurs pour investir dans la qualité de vie, le confort et la maîtrise des charges énergétiques pour les locataires. Valérie Létard engage ainsi la poursuite du dialogue avec l’ensemble des acteurs du logement pour élaborer une trajectoire financière lisible et efficace au service de la production, de la réhabilitation et du développement équilibré des territoires.
Pour la ministre, cette baisse du taux du Livret A marque une étape essentielle : « Cette baisse est une respiration pour la production de logements sociaux. Elle permet de redonner des marges d’investissement aux bailleurs, à un moment où nous avons besoin de toute la force de frappe du logement social pour répondre aux besoins de logements des Français. »
En renforçant les marges de manœuvre des bailleurs sociaux, cette mesure vise à relancer la dynamique de construction et de rénovation, assurant la réponse aux besoins croissants en logements et conforts adaptés à tous.