Châtenay-Malabry : roseraie ouverte

À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, le Département des Hauts-de-Seine dévoile un joyau de verdure en plein cœur de Châtenay-Malabry. Le nouveau Parc départemental de la Roseraie sera inauguré lpar Georges Siffredi, président du Département, en présence de Carl Segaud, maire de la commune. Inscrit aux Monuments historiques, ce parc de huit hectares constitue un espace de nature préservée, offrant un souffle de tranquillité et une immersion totale dans le patrimoine paysager et historique des Hauts-de-Seine.
Le parc, héritier d’un riche passé paysager, a été aménagé au XIXe siècle par le célèbre paysagiste Louis-Sulpice Varé. Son style s’inspire des jardins romantiques anglais avec des allées sinueuses, des arbres remarquables tels que pins laricio, hêtres pourpres et platanes d’Orient, des étangs, et des perspectives paysagères qui invitent à la promenade et à la contemplation. Les visiteurs pourront également découvrir des vestiges historiques tels que l’orangerie, le château d’eau et l’escalier de la maison des Arouet, famille de Voltaire, témoignant de l’histoire ancienne du site.
Autrefois occupé par le Centre de Ressources d’Expertise et de Performance sportive (Creps), le parc a été entièrement réaménagé dans le cadre de la stratégie nature du Département. Cette politique vise à rendre accessibles 20 hectares supplémentaires d’espaces verts d’ici la fin de l’année 2025, renforçant ainsi l’offre de loisirs et de promenades dans le département. La réhabilitation a été pensée pour concilier accessibilité, sécurité et préservation de la biodiversité.
Depuis l’acquisition des huit hectares supplémentaires en octobre 2024 auprès de la Région Île-de-France, le site a fait l’objet d’un suivi écologique rigoureux. Des coupes sanitaires ont été réalisées pour sécuriser les lieux tout en laissant des arbres morts comme abris pour la faune locale, notamment les chauves-souris, les pics et les insectes xylophages. Les prairies sèches, riches en espèces végétales rares telles que violette, centaurée et silène, font l’objet d’une gestion différenciée, assurant le maintien de la biodiversité tout en offrant aux visiteurs un cadre agréable et éducatif.
La faune du parc est également variée : hérons, colverts, tortues, sitelles, hérissons et renards y cohabitent harmonieusement. Des aménagements doux permettent de canaliser les circulations et de protéger les zones sensibles tout en offrant des espaces de détente, favorisant ainsi une expérience immersive et respectueuse de l’environnement.