Air France lance « Air France ACT », un programme dédié à la transition environnementale visant à réduire les émissions de CO2 de la compagnie.
Ce programme, dont on insiste sur la transparence et le réalisme, repose sur trois axes majeurs : il donne la priorité à la réduction des émissions directes produites par les opérations d’Air France, réduit les émissions indirectes, en amont et en aval des opérations de la compagnie et participe aux projets permettant d’éliminer le CO2 de l’atmosphère. Air France souligne que la décarbonation de l’aviation « sera difficile et prendra du temps » et appelle le renfort de tous les acteurs : avionneurs, motoristes, fournisseurs de carburant, aéroports, contrôle aérien, État, institut de recherche et institutions académiques.
Objectif annoncé de cet « Air France ACT », réduire de 30 % les émissions de CO2 par passager et par kilomètre d’ici 2030 (depuis 2019). Autrement dit, cela signifie une baisse de 12 % des émissions totales de l’entreprise (-6 % entre 2005 et 2019)… un chiffre calculé selon la méthode de l’organisme indépendant SBTi (Science-Based Goals initiative). D’ici 2050, Air France vise à atteindre zéro émission…
Plusieurs leviers sont envisagés pour atteindre ces chiffres, notamment :
• des appareils de nouvelle génération économes en carburant comme les Airbus A220 et A350 qui émettent jusqu’à 25 % de CO2 en moins. Leur nombre sera décuplé d’ici 2030 ;
• l’utilisation de carburants durables (80 % de CO2 en moins) : Air France en utilise 1 % aujourd’hui et en prévoit 10 % en 2030 et 63 % d’ici 2050 ;
• le développement de l’écopilotage qui permet par diverses techniques de vol de diminuer les émissions de CO2 de 2 à 3 % ;
• un partenariat accru avec la SNCF pour proposer des solutions alternatives sur des courts trajets…