À partir du 1er juillet, il ne sera plus possible d’acheter une chaudière au fioul ou au charbon neuve. Une maison sur six est concernée en France, […]
À partir du 1er juillet, il ne sera plus possible d’acheter une chaudière au fioul ou au charbon neuve. Une maison sur six est concernée en France, soit 3,5 millions de ménages. Cette mesure européenne vise à réduire les effets de serre.
Le décret du 5 janvier 2022 interdit les nouvelles chaudières émettant plus de 300 grammes d’équivalent carbone (CO2) par kilowattheure, donc celles fonctionnant au fioul ou au charbon. Ceux qui ont déjà ce type d’appareil en état de fonctionnement peuvent le garder et continuer de l’utiliser, l’entretenir ou le réparer mais il n’est plus possible d’en acheter une neuve. Des dérogations sont également possibles, notamment quand il n’y a pas de réseau de chaleur ou de gaz naturel existant ou que les travaux sont techniquement impossibles. Ces impossibilités devront néanmoins être justifiées. Objectif de cette mesure, réduire plus rapidement les émissions de gaz à effet de serre et agir sur le dérèglement climatique.
Les ménages peuvent dès à présent se tourner vers une solution plus écologique : l’économique chaudière à gaz (jusqu’à 3 000 euros), un tarif plus médian pour le poêle à granulés (jusqu’à 6 000 euros) et la plus chère pompe à chaleur (10 000 euros et plus). De nombreuses aides existent pour réduire cette facture, notamment le coup de pouce MaPrimeRénov’ qui a été récemment renforcé : majoration de 1 000 € jusqu’à 31 décembre 2022 pour l’installation de chaudière à alimentation manuelle ou automatique fonctionnant au bois ou autre biomasse, d’équipement de production de chauffage fonctionnant à l’énergie solaire thermique, de pompe à chaleur géothermique ou solarothermique et pompe à chaleur air/eau.