Loisirs Des musées et des jardins

Jalonné de surprises, fourmillant de collections et d’empreintes d’hommes tantôt préhistoriques, tantôt illustres, le territoire seine-et-marnais ne manque pas d’atouts pour séduire qui cherche à cultiver sa curiosité… Parcs luxuriants et superbes jardins à l’anglaise et à la française ravissent les promeneurs en quête d’harmonie et d’esthétisme. Au fil des saisons, ces décors naturels présentent de fabuleux tableaux de mosaïculture. C’est une invitation permanente au voyage. Les musées Château de Rosa Bonheur Thomery Depuis le 25 mai 1899, le temps s’est arrêté dans l’atelier de Rosa Bonheur. Le Musée Atelier montre les lieux dans lesquels l’artiste a travaillé pendant quarante ans, l’ambiance qu’elle avait créée autour d’elle, et l’atmosphère qui s’en dégage encore au travers des objets quotidiens qui l’entouraient. Tout est là… Il suffit de se laisser porter par la propriétaire, Katherine Brault, qui sait nous faire voyager dans la demeure de celle qui fut la première artiste femme à avoir été décorée de la Légion d’honneur. À ne pas manquer le salon de thé de Rosa pour une pause gourmande entre deux tableaux de Rosa et des chambres d’hôtes où vous pouvez passer la nuit dans la chambre de Rosa Bonheur ou bien dans son atelier d’hiver… Rens. sur chateau-rosa-bonheur.fr/. Musée de la Gendarmerie nationale Melun Depuis 2015, ce projet unique présente au grand public le patrimoine de l’une des plus anciennes institutions françaises. L’arrestation de la bande à Bonnot, l’arme du crime de l’affaire Dominici ou encore l’action héroïque du chien Gamin en Algérie (1er chien décoré d’une médaille) font autant travailler notre imaginaire que l’univers particulier du GIGN. Rens. sur gendarmerie.interieur.gouv.fr/musee/. Musée aéronautique et spatial du groupe Safran Réau Seul musée dédié aux moteurs d’avions, des origines de l’aviation à nos jours. Une galerie dédiée abrite une collection de moteurs et diverses maquettes de lanceurs et satellites, et vous propose aussi de mieux comprendre la propulsion spatiale. De quoi rêver d’une reconversion en pilote d’avion ou astronaute. Rens. sur museesafran.com/. Musée du Sucre d’Orge Moret-sur-Loing Pour une pause sucrée, n’hésitez pas à visiter le musée du Sucre d’Orge des sœurs bénédictines. Le Sucre d’Orge est resté le même avec une recette encore secrète aujourd’hui. Rens. sur msl-tourisme.fr/. Musée de la Grande Guerre Meaux En parcourant le Musée de la Grande Guerre, vous serez incollable sur cette part de l’histoire mondiale. Ce lieu à la scénographie résolument moderne plonge le spectateur dans l’histoire du premier conflit mondial et l’évolution de la société au début du XXe siècle à travers plus de 65 000 pièces, objets et documents. L’impressionnante collection de Jean-Pierre Verney, passionné par la Première Guerre mondiale, se voit magnifiée dans un écrin de béton et de verre. Il s’agit du plus grand musée d’Europe sur le conflit 14 -18. Les 3 et 4 septembre prochain, plus de 300 reconstitueurs se réunissent au musée de la Grande Guerre à l’occasion du plus grand week-end de reconstitution historique d’Île-de-France. Campement, bivouac et autre hôpital de campagne, soldats, infirmières, véhicules et matériel militaire de la Première Guerre mondiale. Le temps d’un week-end, venez vivre l’Histoire. Rens. sur museedelagrandeguerre.com/. Musée de la vie d’autrefois Les Ormes-sur-Voulzie Le monde moderne s’éclipse pour laisser revenir les métiers d’antan et aussi d’obscures croyances. Entre l’ancien cabinet de dentiste et l’antre de la sorcière… notre cœur balance. Rens. sur museedelaviedautrefois.com/. Musées départementaux Depuis les origines de l’homme jusqu’à la conquête spatiale, les musées seine-et-marnais content l’histoire du département. Les cinq musées départementaux forment un ensemble riche et divers : beaux-arts, préhistoire, musée de société, maison d’écrivain, jardin de sculptures… C’est ainsi que le musée des peintres de Barbizon, le musée de Préhistoire d’Île-de-France à Nemours, le musée de la Seine-et-Marne – Maison de Mac Orlan à Saint-Cyr-sur-Morin, le musée Stéphane Mallarmé à Vulaines-sur-Seine et le musée-jardin Bourdelle à Egreville accompagnent les curieux dans la découverte de l’histoire de la Seine-et-Marne. La place de l’art dans l’histoire du département est notamment célébrée dans l’atelier de Jean-François Millet à Barbizon, figures emblématiques de la peinture paysagiste qui préfigura l’impressionnisme. Les jardins Vaux-le-Vicomte, le modèle du jardin à la française Le jardin de Vaux-le-Vicomte s’ordonne autour d’une perspective de plus de trois kilomètres qui illustre l’innovation de Le Nôtre. Premier exemple de jardin à la française, ce vaste espace est rythmé par trois terrasses successives agrémentées de parterres et de jardins se déployant de part et d’autre d’une allée centrale, prolongée par une perspective qui s’achève sur une imposante statue d’Hercule. La présence de statues et de bassins rythme cette symétrie exacte. Cependant, cette vision parfaite ne reste qu’une illusion, due au génie de Le Nôtre. À mesure que le promeneur s’enfonce dans les allées à la découverte du jardin, il va de surprises en surprises : d’imperceptibles dissymétries apparaissent, certaines statues se révèlent être de rugueuses concrétions de pierre et de ciment. En composant la mise en scène du château et de son écrin dans l’espace de 33 hectares taillés au cœur de la nature, André Le Nôtre et Louis le Vau réalisent la plus parfaite harmonie entre architecture et paysage de tout le XVIIe siècle. Rens. sur vaux-le-vicomte.com/. Les jardins de Fontainebleau Le jardin anglais a pris sa forme actuelle à partir de 1812, date à laquelle Napoléon Ier commanda un jardin pittoresque à l’architecte du palais. Une rivière artificielle, des allées sinueuses renouvellent à chaque instant l’agrément de la promenade. Un bassin marque l’emplacement de la légendaire fontaine « Belle Eau ». Le jardin de Diane a pour principal ornement la fontaine de Diane qui lui a donné son nom. La statue de Diane d’après l’antique que l’on voit actuellement date de 1684 et provient de Marly. Pour un brin de romantisme, ne manquez pas le tour de barque sur l’étang aux carpes. Rens. sur chateaudefontainebleau.fr/. Le Jardin-musée départemental Antoine Bourdelle à Egreville Un écrin de verdure créé par Michel Dufet pour magnifier l’œuvre de son beau-père Antoine Bourdelle. 7 000 m2 de verdure, 58 silhouettes de bronze, les majestueuses statues de Bourdelle sont comme découpées par les ombres de la végétation qui les protègent. Ne manquez pas la célèbre œuvre : Héraklès archer qui trône fièrement. Ici la nature sublime l’art. Rens. sur musee-jardin-bourdelle.fr/. Jardin le Point du Jour à Verdelot Une construction récente d’envergure la « Cathédrale végétale » dédiée à toutes les spiritualités, projet à la (dé)mesure de ses concepteurs, que le végétal va habiter et façonner au fil du temps, marque 30 années d’aventures de création au Point du Jour. Les visiteurs vogueront de surprise en surprise à la découverte de cabanes enlacées d’arbres ou aux toitures végétales, d’un théâtre antique, d’un salon de fées, d’oies topiaires en buis veillant sur la pelouse dans ce fabuleux jardin remarquable agrémenté de belles essences d’arbres et de plantes rares. Rens. sur pepiniere-jardin.com/. La Roseraie de Provins « Mignonne allons voir si la rose »… Symbole de la ville, la Rosa Gallica Officinalis fait aujourd’hui partie de son patrimoine historique. Rapportée dans la cité médiévale en 1240 par Thibaud IV de Champagne, de retour de croisade, elle a traversé les siècles. La Roseraie s’étend sur plus de 3,5 hectares et permet de se balader parmi près de 1 500 rosiers et 300 variétés mis en scène par thème, sans oublier son salon de thé et toutes ses petites douceurs à la rose. Rens. sur laroseraiedeprovins.com/. Les jardins de Champs-sur-Marne Les jardins que l’on visite aujourd’hui à Champs-sur-Marne sont ceux réinventés par les Duchêne au début du siècle dernier. Ils sont considérés comme l’une de leurs plus belles réalisations parmi les sites historiques sur lesquels ils sont intervenus. Réinterprétée et renforcée par Claude Desgot, la composition classique s’insère dans un ensemble où régularité et pittoresque se répondent et s’embellissent mutuellement. Le travail ne manque pas sur les 80 hectares du jardin. 20 kilomètres de buis taillés à la main forment les somptueuses broderies de ses parterres. Des graviers de couleur, en chamotte rouge, en travertin blanc et en charbon, animent le sol. Un carré fleuri et un potager pédagogique réservé aux écoliers complètent la visite. Rens. sur chateau-champs-sur-marne.fr/. Le jardin médiéval de la Commanderie des Templiers de Coulommiers Le jardin médiéval a été conçu en 1993 par le paysagiste Joël Châtain et l’association Atagrif. Il se veut une représentation de l’atmosphère des jardins clos monastiques, inspiré de miniatures, de traités médicinaux et de plants anciens. Dans le jardin, 250 plantes connues et utilisées entre le Ve et le XVe siècle, sont réparties en quatre carrés thématiques : potager, bouquetier, technique et aromatique, comprenant aussi un verger, une chambre des osiers et des vignes. Rens. sur tourisme.coulommiers.fr/.