Dans le cadre de la 2e édition de la semaine des pensions de famille, Marc Guillaume, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris a visité […]
Dans le cadre de la 2e édition de la semaine des pensions de famille, Marc Guillaume, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris a visité la pension de famille Maison-relais Katherine Johnson située dans le 14e arrondissement de la capitale. Les pensions de famille sont nées d’un programme expérimental lancé en 1997 sur la base d’un appel à projets par les ministères du Logement et de l’Action sociale. Elles ont ensuite été consacrées par la circulaire du 10 décembre 2002.
Une pension de famille de famille est un logement destiné à des personnes dont la situation sociale et psychologique rend difficile l’accès à un logement ordinaire. Dans une pension de famille, la personne logée trouvera « une atmosphère familiale ». Il ne s’agit donc pas d’accueillir des familles, mais de proposer à des personnes en difficulté et souvent seules, un logement dans un cadre de vie collective à taille humaine, en les accompagnant pour leur permettre de se sentir chez elles et de recréer des liens avec les autres. Il s’agit ainsi de pouvoir être chez soi, mais pas tout seul.
La pension de famille est de petite taille pour pouvoir offrir un lieu de vie chaleureux. Elle possède également des espaces collectifs auxquels les résidents ont accès, et de taille suffisamment importante pour permettre la tenue d’activités collectives. Enfin, elle est animée par des hôtes, dont la présence garantit aux résidents un soutien dans leurs démarches individuelles et l’organisation d’une vie collective. Cette présence quotidienne de l’hôte est primordiale, car elle offre un accompagnement social spécifique basé sur l’écoute et la convivialité.
Marc Guillaume a conclu sa visite en félicitant l’ensemble des équipes encadrantes et en renouvelant le soutien de l’État : « Nous allons continuer de promouvoir les pensions de famille auprès de nos préfectures de département ». Il était accompagné de Julie Cabot, adjointe à la maire du 14e arrondissement de Paris en charge des solidarités d’Hélène Mermberg, adjointe à la maire du 14e arrondissement en charge de la santé et des séniors, de Géraldine Duverneuil, sous-directrice de l’insertion et de la lutte contre l’exclusion à la direction des solidarités de la Ville de Paris de Pascal Ardon, chef du pôle Rosa-Luxembourg (gestion des centres d’hébergement du Centre d’Action sociale de la Ville de Paris dédiés aux publics isolés et de la Maison-Relais Katherine Johnson) de Clarisse Descroix, directrice de la Maison-Relais Katherine Johnson et en présence de Maud Gatel, députée de la 11e circonscription de Paris.
10 % des résidents ayant connu un parcours de rue, plus de 40 % sont bénéficiaires de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) et trouvent dans ce dispositif la solution idoine pour se reconstruire. Les animaux des résidents sont les bienvenus pour un lien social, comme l’attestait la présence de trois chiens et de deux chats sur la structure visitée. Le dispositif est soutenu par l’État en région au bénéfice des publics en précarité avec au programme un accompagnement médico-social, le retour vers l’autonomie et l’emploi ainsi qu’un accès facilité au logement social. L’État est le principal financeur avec un forfait de 20 euros par jour et par personne. En Île-de-France, ce sont 160 pensions de famille et 3 800 personnes qui bénéficient du dispositif « pension de famille ».