Lundi 5 juin marque le début de la semaine nationale de la santé sexuelle qui se terminera le 11 Juin prochain. À l’occasion de ce temps fort de promotion de la santé sexuelle, le ministère de la Santé et de la Prévention souhaite sensibiliser le grand public aux enjeux d’une approche positive et respectueuse de la sexualité. L’objectif est de permettre à toutes et tous de vivre des expériences sexuelles agréables et sûres, exemptes de coercition, de discrimination et de violences.
Coordonnée par le Ministère de la Santé et de la Prévention et Santé publique France au niveau national, la semaine de la santé sexuelle est pilotée en région par les Agences régionales de Santé (ARS).
Cette année, la Semaine de la santé sexuelle se concentrera plus particulièrement sur quatre thèmes :
• la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) ;
• la contraception ;
• le consentement ;
• les dysfonctions sexuelles (par exemple troubles de la libido, douleurs, problèmes d’érection, etc.).
Pour cet évènement, Santé publique France organise une grande campagne nationale de communication, accompagnée d’actions mises en œuvre par les ARS sur tout le territoire national, au plus près du public.
Cette semaine est également l’occasion de rappeler l’engagement du Ministère de la Santé et de la Prévention en faveur de la santé sexuelle à travers de nouveaux dispositifs remboursés.
Le Pr Christian Rabaud, Directeur général de la Santé indique d’ailleurs : « En soutenant la Semaine de la Santé Sexuelle, nous souhaitons encourager un dialogue ouvert et sans jugement sur la santé sexuelle, et faciliter l’accès à des informations précises et fiables. Nous mettons également l’accent sur l’importance de la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) ainsi que sur la contraception.
La Semaine de la Santé Sexuelle est également l’occasion de promouvoir le respect mutuel, le consentement éclairé et la lutte contre toutes les formes de discrimination et de violence sexuelle. Chacun a le droit de vivre une sexualité épanouissante dans un environnement sûr et respectueux.
La santé sexuelle est un aspect fondamental du bien-être global et de la qualité de vie. Elle concerne non seulement la santé physique, mais aussi la santé émotionnelle et relationnelle de chacun. La prise en compte de toutes les dimensions de la sexualité humaine s’inscrit complètement dans les missions de la DGS. »
Depuis le 1er janvier 2022, certains moyens de contraception sont pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie pour les jeunes femmes de moins de 26 ans (ce qui représente environ 3 millions de personnes) : pilules hormonales de 1ère ou de 2ème génération, implant contraceptif hormonal, stérilet, contraception d’urgence hormonale (sur prescription en pharmacie sans avancer de frais ) ainsi que les consultations de médecin ou de sage-femme, examens ou actes médicaux en lien avec la contraception.
Le dépistage du VIH est désormais accessible sans ordonnance directement en laboratoire de biologie médicale et pris en charge à 100%.
Ce dispositif sera d’ailleurs étendu d’ici l’automne à d’autres IST, conformément aux dispositions portées par le ministre de la Santé et de la Prévention en application de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023.
Enfin, depuis le 1er janvier 2023 :
• la contraception d’urgence est disponible en pharmacie sans ordonnance et prise en charge à 100% par l’Assurance Maladie pour toutes et tous.
• Comme annoncé par le Président de la République le 8 décembre 2022, les préservatifs sont également disponibles sans ordonnance en pharmacie et pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie pour les moins de 26 ans (deux marques remboursées à ce jour). Depuis le mois de janvier, 11,2 millions de préservatifs ont été pris en charge par l’Assurance Maladie, contre 4,2 millions sur la même période en 2022. Des travaux sont en cours pour intégrer de nouvelles marques et d’autres types de préservatifs, notamment internes et sans latex.