Le 5 juin dernier s’est déroulé le baptême du tunnelier Kristell qui relie le puits d’Orly à l’usine Seine Valenton, 1er tronçon du collecteur VL8, essentiel pour […]
Le 5 juin dernier s’est déroulé le baptême du tunnelier Kristell qui relie le puits d’Orly à l’usine Seine Valenton, 1er tronçon du collecteur VL8, essentiel pour l’assainissement francilien et la qualité de l’eau en prévision des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Kristell Niasme, administratrice du SIAAP et conseillère départementale du Val-de-Marne, marraine du tunnelier, était ce lundi entourée de Chantal Durand, vice-présidente du SIAAP et vice-présidente du Conseil départemental du Val-de-Marne, et de Richard Buisset, directeur général, pour baptiser le tunnelier Kristell qui creusera le 1er tronçon du collecteur VL8.
Cet ouvrage de 9 km acheminera les eaux usées * du sud de l’agglomération parisienne vers l’usine Seine Valenton. Il a pour objectif de renforcer le réseau d’assainissement, de prévenir les déversements d’eaux non traitées dans le milieu naturel, mais aussi de sécuriser la qualité bactériologique de la Seine en vue de la baignade lors des JO 2024.
Pour cette étape cruciale d’un chantier qui l’est tout autant, Richard Buisset est revenu sur l’importance de ce projet : « Notre président François Marie-Didier a souvent l’occasion de le dire : l’eau de la Seine n’a jamais été aussi propre depuis plus de 50 ans grâce au SIAAP. Avec ce type d’installations, nous nous assurons, en respect des principes du développement durable, que la qualité de l’eau et du milieu naturel continue de s’améliorer pour les 50 prochaines années. »
De son côté, Kristell Niasme, marraine du tunnelier, a exprimé sa fierté et sa reconnaissance : « Nous sommes en train de réaliser collectivement quelque chose d’inédit : reconquérir significativement un patrimoine environnemental remarquable dans une zone urbaine dense, à un niveau qui ne s’est vu nulle part ailleurs dans le monde. »
La livraison de l’ensemble du collecteur VL8 est prévue à la fin de l’année 2024, pour un coût total d’un peu moins de 315 millions d’euros.
* Les eaux usées traitées dans les stations d’épuration comprennent les eaux usées domestiques (douche, vaisselle, lessive, toilettes, bricolage, etc.), des eaux usées industrielles, parfois prétraitées par les entreprises (chargées de pollutions chimiques et métalliques), et dans certains cas les eaux pluviales (chargées de sables, d’hydrocarbures).