Le Département des Hauts-de-Seine mène une politique de l’eau et d’assainissement visant à améliorer la qualité de la Seine, réduire les inondations par débordement des réseaux, […]
Le Département des Hauts-de-Seine mène une politique de l’eau et d’assainissement visant à améliorer la qualité de la Seine, réduire les inondations par débordement des réseaux, protéger et aménager les berges, et protéger les ouvrages d’assainissement contre les crues. Il participe activement à l’atteinte de l’objectif « Seine baignable » pour les épreuves des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Conformément à ses compétences pour exercer un service public d’assainissement, il est propriétaire d’un important patrimoine constitué essentiellement d’un système de transport des eaux usées et pluviales. Le Département possède près de 629 kilomètres de réseaux de dimensions variables, 15 stations de pompage servant à la régulation des réseaux et leur protection contre les crues de la Seine, une centaine de déversoirs d’orage, ainsi que des ouvrages de rétention d’eau de pluie d’une capacité cumulée de plus de 80 000 m3.
Pour répondre aux enjeux d’amélioration de la qualité et de protection des milieux aquatiques, le Département s’est engagé dans un programme ambitieux d’actions visant à diminuer l’impact du système d’assainissement sur la Seine (modernisation de ses équipements, gestion des eaux pluviales à la parcelle…) et à améliorer la biodiversité de la Seine et de ses berges (renaturation des berges). Il mène aussi des actions spécifiques telles que le suivi annuel de la qualité hydrobiologique des berges de Seine et le nettoyage des flottants sur la Seine avec deux bateaux nettoyeurs. Le Département s’est engagé en faveur de l’adaptation au changement climatique à travers le Contrat de territoire eau-climat (CTEC) signé avec l’agence de l’eau Seine-Normandie pour la période 2020-2024. Obtenue depuis 2003, la certification ISO 14001 (système de management environnemental) de la Direction de l’Eau est renouvelée en 2021 pour 3 ans pour l’ensemble de son activité.
Toutes ces actions contribuent également à rendre la Seine « baignable ». Des actions particulières sont menées dans le secteur sud du Département. En effet, les eaux pluviales de ce secteur dit « séparatif » sont rejetées directement en Seine, sans traitement préalable, en amont de Paris. Il convient d’éliminer tous les apports d’eaux usées dans ces réseaux afin de ne pas polluer la Seine et d’assurer la « qualité baignade » pour les épreuves des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 qui vont se dérouler à Paris. Cela passe d’une part, par l’amélioration de la séparativité des réseaux eaux pluviales et eaux usées, et d’autre part, par la résorption des mauvais branchements au réseau. Une campagne d’identification des mauvais branchements des bâtiments au réseau d’assainissement est menée depuis 3 ans. Le Département accompagne les propriétaires devant engager des travaux de mises en conformité en délivrant les subventions de l’agence de l’eau Seine-Normandie.
Dans la continuité du schéma départemental d’aménagement et de gestion durables de la Seine et de ses berges de 2006, le schéma d’aménagement des berges 2022 a ouvert un nouveau cycle de reconquête des berges tenant compte des évolutions du territoire, des nouveaux enjeux environnementaux, économiques, des nouvelles pratiques et des attentes des habitants.
Rendre la berge accessible au public doit se faire en toute sécurité tout en préservant ou en redonnant le caractère naturel souhaitable pour une berge de fleuve. Les aménagements peuvent être couplés aux réaménagements de voiries départementales, avec un nouveau partage et une nouvelle appropriation de l’espace selon les usages (piétons, cycles). Il s’agit de recréer des espaces paysagers de promenade et de détente et, d’une façon générale, d’ouvrir la ville vers le fleuve tant du point de vue du paysage que des usages.
Rens. sur www.hauts-de-seine.fr/politique-eau/.