Le Département des Hauts-de-Seine propose au public de tous les âges de venir découvrir au Domaine départemental de Sceaux, le temps d’un week-end, l’histoire de Louis […]
Le Département des Hauts-de-Seine propose au public de tous les âges de venir découvrir au Domaine départemental de Sceaux, le temps d’un week-end, l’histoire de Louis Auguste de Bourbon, prince et cuisinier, à travers une conférence, des dégustations, un banquet-spectacle ou encore un atelier autour de cet univers gourmand.
Pour cette 6e édition des Grandes Heures de Sceaux, le musée du Domaine départemental de Sceaux dévoile sa nouvelle programmation culturelle consacrée à Louis Auguste de Bourbon, prince de Dombes, fils du duc et de la duchesse du Maine et cuisinier. Ses qualités étaient telles qu’il cuisina pour le roi Louis XV et entreprit de partager son art et ses secrets à travers un ouvrage aujourd’hui considéré comme le plus important manuel de gastronomie française du XVIIIe siècle : Le Cuisinier gascon.
Pendant trois jours, les Grandes Heures de Sceaux proposent au public de découvrir la nouvelle cuisine du XVIIIe siècle en ravivant la mémoire de ce prince exceptionnel et de son précieux ouvrage, présenté au musée pour l’occasion. Le Château sera décoré d’une belle table de dîner et l’Orangerie accueillera le prince et sa cour pour un grand banquet dont vous serez les convives. Vous ne repartirez pas avant d’avoir goûté les friandises de la maison La Varenne et Fleur des délices qui animeront le Château tout le week-end.
Depuis le mois d’octobre 2021, le musée du Domaine départemental de Sceaux renouvelle sa programmation culturelle et artistique en proposant à tous les publics, « Les Grandes Heures de Sceaux » : quatre week-ends par an au fil des saisons, chacun étant consacré à une thématique liée à l’époque de l’un des propriétaires du domaine.
Vendredi 31 mars
Conférence dégustation, à l’Orangerie
• De la nouvelle cuisine des Lumières à l’invention du restaurant
« Au siècle des Lumières, les écrits culinaires prolifèrent et attestent de l’intérêt que l’on porte à la cuisine. Les plats se renouvellent rapidement, les érudits s’emparent du fait culinaire, et en font un objet de réflexion et de discussion. Toute la société se passionne et débat sur le sujet. L’invention du restaurant s’inscrit dans cette évolution dans un Paris en pleine effervescence culinaire et gastronomique. ». Patrick Rambourg, historien des pratiques culinaires et alimentaires et des usages de la table.
• De la redécouverte du cuisinier gascon à la dégustation
Camille Lelièvre, pâtissière professionnelle spécialisée dans l’histoire de la pâtisserie du XIVe au début du XXe siècle, exerce ce métier depuis treize ans. De nombreuses recettes de pâtisserie sont inventées aux XVIIe et XVIIIe siècles. De profonds changements s’opèrent dans l’alliance des saveurs et dans les techniques. Cette présentation sera suivie d’une dégustation de mets préparés selon les recettes du Cuisinier gascon dont Camille Lelièvre vous livrera quelques secrets.
De 18 h 30 à 20 h 30. Rendez-vous dans l’Orangerie. Sur réservation. Plein tarif : 6 €. Tarif réduit : 4 €.
Samedi 1er avril et dimanche 2 avril
Vente et dégustation, au Château
Visiter le Château ce week-end promet un voyage dans le temps à la rencontre des gourmandises savoureuses de la Maison de la Varenne et de la Fleur des délices. Héritière du célèbre officier de bouche François Pierre de La Varenne, la Maison de la Varenne est LA référence incontestée de la confiserie et de la biscuiterie haut de gamme. Camille Lelièvre, de son côté, vous fera découvrir ses deux passions mêlées, la pâtisserie et l’histoire, dont elle vous proposera de goûter quelques fruits. Une occasion gourmande de découvrir les premières recettes de la meringue, des marrons glacés et d’autres friandises inventées aux XVIIe et XVIIIe siècles.
De 10h à 18 h 30. Dans le Château. Tarif : compris dans le billet d’entrée du musée.
Samedi 1er avril
Banquet spectacle, avec la compagnie Danses au (Pas)sé, à l’Orangerie
Les convives prennent place tandis qu’on s’affaire en cuisine. Venus avec leur nourriture, les visiteurs de 2023 entendent parler de recettes qu’aurait appréciées Louis XV. La viole de gambe permet de patienter et l’on admire les tenues des plus audacieux d’entre les spectateurs. Soudain paraît la duchesse du Maine ! C’est la maîtresse des lieux. Mieux : son âme, son souffle, l’inspiratrice de tout ce qui s’imagine et se joue sur le Domaine. Grâce à elle et à son fils, le Prince de Dombes, pourront être admirés les gavottes des danseurs et leur fameux « Ballet des Sens », écoutés les airs de flûte ou les dernières nouvelles de Sceaux ou de Paris. Et peut-être danser soi-même, au bout du dîner et du rêve ! Mais qui est cet étrange « cuisinier gascon » dont le livre de recettes éblouit la Cour ? Quand on en parle devant le Prince, il sourit mystérieusement… Cette soirée consiste en un banquet-pique-nique animé d’un spectacle. Les participants devront venir avec leur panier, nourriture et vaisselle, selon leurs goûts, et seront installés autour de tables de dix convives : l’occasion pour faire de nouvelles rencontres…
De 20h à 23h. À partir de 14 ans. Ouverture des portes à 19 h 30 à l’Orangerie. Plein tarif : 16 €. Tarif réduit (-26 ans) : 12 €. Tarif réduit (-18 ans) 6 €.
Dimanche 2 avril
• Atelier de pastillage pour le public familial
Les ouvrages de confiserie du XVIIIe siècle décrivent l’art du pastillage, décors en pâte à sucre colorée ou non, modelée ou moulée, dont l’on se servait pour orner les tables du dessert, parfois en des compositions très impressionnantes. L’atelier vous propose de découvrir et expérimenter la recette de la pâte à sucre, teintée avec des colorants alimentaires, et de vous exercer à cet art. Vos gâteaux seront encore plus beaux !
De 10h à 12h. À l’Orangerie. Tarif unique : 5 €. Spectacle jeune public, à l’Orangerie.
• La Bouche pleine, par la compagnie le Compost
Manger ses enfants, ça ne se fait pas, même s’ils sont souvent « à croquer » ! Mais les histoires, ça permet de raconter ce qui se passe quand on fait ce qui ne se fait pas. Un homme et une femme découvrent par hasard que la chair humaine a bon goût, particulièrement celle des enfants, si tendre. Ils dévorent donc les leurs, puis les petits voisins et bientôt tous les enfants qu’ils peuvent rencontrer. Ils se régalent. Les enfants dans le ventre de la mère découvrent un monde mystérieux. En cuisinant devant vous, les artistes vous dévoilent une histoire tirée de plusieurs contes traditionnels et d’images plus contemporaines pour parler d’un plaisir absolu : la gourmandise.
À 14 h 30 et 16 h 30. À partir de 7 ans. À l’Orangerie. Durée : 30 minutes de spectacle suivies de 15 minutes de discussion. Tarif : 5 €.