Esbly : les biodéchets font leur entrée

À partir de ce 1er mai 2025, un nouveau geste du quotidien va s’inviter dans les cuisines d’Esbly. Val d’Europe Agglomération, en lien étroit avec les dix […]

À partir de ce 1er mai 2025, un nouveau geste du quotidien va s’inviter dans les cuisines d’Esbly. Val d’Europe Agglomération, en lien étroit avec les dix communes qui composent son territoire, lance la collecte des biodéchets alimentaires en points d’apport volontaire. Cette initiative concrète s’inscrit dans une ambition forte : réduire le volume des ordures ménagères incinérées, et valoriser les matières organiques comme ressource pour demain.
Le territoire de Val d’Europe, situé au nord de la Seine-et-Marne à une trentaine de kilomètres de Paris, regroupe les communes de Bailly-Romainvilliers, Chessy, Coupvray, Magny-le-Hongre, Serris, Villeneuve-le-Comte, Villeneuve-Saint-Denis, Esbly, Montry et Saint-Germain-sur-Morin. Depuis plusieurs années, cette agglomération en pleine croissance place la transition écologique au cœur de son action. En élargissant aujourd’hui le tri à la fraction organique de nos déchets, elle répond à une exigence environnementale, mais aussi à une obligation réglementaire inscrite dans la loi anti-gaspillage.
Les biodéchets, ce sont tous ces restes que l’on produit chaque jour sans y prêter attention : épluchures de fruits et légumes, coquilles d’œufs, de noix ou de pistaches, restes alimentaires ou produits périmés (sans leur emballage), os, arêtes de poisson, carapaces de crustacés comme les crevettes ou les huîtres, sachets de thé, marc de café, dosettes en papier et filtres. Tous ces déchets sont désormais appelés à suivre un nouveau chemin, celui du compost ou de la méthanisation. En revanche, les emballages (plastique, papier, aluminium), tout comme la vaisselle jetable, n’ont pas leur place dans cette filière spécifique. Il est donc essentiel d’être rigoureux dans le tri pour garantir une valorisation de qualité.
Pour rendre ce nouveau tri facile et accessible, des bornes d’apport volontaire ont été installées fin mars à des endroits clés : près des lieux de vie, des équipements publics et à proximité des bornes existantes pour le verre ou les textiles. À partir du 28 avril, les habitants pourront s’inscrire pour recevoir gratuitement un kit de collecte. Ce kit comprend un bio-seau pour collecter les déchets dans sa cuisine, 100 sacs krafts parfaitement adaptés, un badge personnel d’accès aux bornes, ainsi qu’un « mémo-tri » qui rappelle les bons gestes à adopter.
Derrière ce service, c’est une tout autre manière de penser nos déchets qui s’installe. Au lieu de les voir comme une contrainte ou un simple rebut, nous les reconnaissons comme une ressource. Grâce au tri des biodéchets, il devient possible de produire du compost pour enrichir les sols ou du biogaz pour alimenter en énergie des bâtiments, des véhicules ou des équipements publics. C’est une boucle vertueuse, où chaque geste compte.
À Esbly comme ailleurs dans Val d’Europe, ce nouveau service est aussi un moyen de rapprocher les habitants des enjeux écologiques qui concernent notre quotidien immédiat. Trier, c’est comprendre. Trier, c’est agir. Trier, c’est s’engager pour un territoire plus propre, plus résilient, plus autonome. Et c’est aussi une façon de transmettre, aux générations futures, une culture du respect et de la sobriété.
Les habitants sont donc invités à s’emparer pleinement de cette démarche. Pour toute question ou besoin d’accompagnement, l’ambassadeur du tri de Val d’Europe est joignable par téléphone ou par mail, et prêt à répondre à toutes les demandes. La transition écologique ne se fait pas seule : elle se construit pas à pas, collectivement.
Ce 1er mai, Esbly entre dans une nouvelle ère du tri. Plus qu’une collecte, c’est une nouvelle habitude qui s’installe, un geste quotidien qui participe à un projet global : celui d’un territoire qui transforme ses déchets en ressources et fait de l’écologie un levier d’action concret.