Le Département présente l’exposition Sports en Seine. Histoires de champions d’hier et de demain, du 20 juin au 20 décembre 2024. À l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques, […]
Le Département présente l’exposition Sports en Seine. Histoires de champions d’hier et de demain, du 20 juin au 20 décembre 2024. À l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques, ce double rendez-vous photographique en plein air réunit une quarantaine de photographies de sport historiques grand format au Domaine départemental de Sceaux et au Parc départemental des Chanteraines.
Les Hauts-de-Seine sont, depuis toujours, une terre de sport. Cela se vérifie au présent, en témoignent les 336 000 licenciés des 2 000 associations sportives alto-séquanaises. C’est tout aussi vrai au passé, avec l’avènement de grands clubs historiques – à commencer par le Racing Club de France – et les premières grandes compétitions sur le territoire actuel du Département.
Ce glorieux passé, ce sont aussi les Jeux de 1924, et la construction de ce qui est aujourd’hui le Stade départemental Yves-du-Manoir, une enceinte mythique qui s’apprête à accueillir ses 2e Jeux cet été. Ce monument du sport français et mondial est l’épicentre de cette exposition de photographies grand format, qui met en perspective 27 images d’archives exceptionnelles et 10 portraits de jeunes espoirs des clubs partenaires du Département.
La photographie « Train d’enfer pour la locomotive Zátopek » – Stade Yves-du-Manoir, 30 mai 1954, Colombes.
« Il a bien failli ne jamais être présent à Colombes ce jour-là, le roi de l’athlétisme de l’après-guerre. Attendu pour y participer à une réunion internationale, dont il est comme il se doit la principale attraction, le triple champion olympique des 5 000 mètres, 10 000 mètres, et du marathon aux Jeux d’Helsinki en 1952 était encore, la veille, bloqué en Belgique, faute de visa. Si la situation se règle in extremis, le Tchèque arrive bien tardivement en France, stressé et en manque de sommeil. Lorsqu’il entre sur la piste en cendrée du stade Yves-du-Manoir, difficile dans ces conditions de croire en ses chances de le voir battre le record du monde du 5 000 mètres, qui manque encore à son palmarès. Dans son style habituel, plus dodelinant et grimaçant que jamais, Emil Zátopek va pourtant y parvenir en 13’57’’2. Qu’on se le dise : même retardée, “La locomotive tchèque” arrive toujours à l’heure ! »
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