Grand Paris Seine & Oise : l’Institut Parasport-Santé

Initié par le Professeur Genêt et soutenu par de nombreux acteurs institutionnels, de la santé ou du sport de haut niveau, l’IPS sera le premier institut […]

Initié par le Professeur Genêt et soutenu par de nombreux acteurs institutionnels, de la santé ou du sport de haut niveau, l’IPS sera le premier institut au monde 100 % accessible et exclusivement dédié au parasport. Un écosystème de compétences médicales, scientifiques, pédagogiques et technologiques d’excellence au service de tous les parasportifs ! C’est donc à l’unanimité que les élus communautaires ont adopté la délibération relative à l’accompagnement de Grand Paris Seine & Oise (GPS&O) dans ce projet, lors du Conseil Communautaire du 26 septembre 2024. « L’engagement du Conseil Communautaire confirme que l’IPS est une opportunité majeure pour notre territoire, pour ses habitants comme pour son attractivité. Ce projet, très ambitieux, mais surtout plein de sens, ne pouvait être porté qu’à l’échelle de notre Communauté urbaine. Je me réjouis qu’il puisse voir le jour », commente Cécile Zammit-Popescu, présidente GPS&O.

Un écosystème inédit au service du parasport
Implanté au centre du territoire, sur le plateau de Bècheville aux Mureaux, cet établissement hospitalo-universitaire a pour objectif d’accompagner dans leur pratique sportive les personnes en situation de handicap ou de perte de mobilité.
Prévu pour recevoir jusqu’à 12 000 consultations par an, sa patientèle sera composée d’environ 5 000 personnes en situation de handicap, dont grand nombre d’enfants et de para-athlètes.
Du diagnostic à la prescription sur site, ce lieu hors du commun proposera consultations médicales et paramédicales, rééducation, explorations fonctionnelles, mais, également, toutes évaluations pluridisciplinaires cliniques.
Il accueillera également un pôle de formation-recherche d’exception et d’innovation alliant le haut niveau d’expertise médicale de l’APHP, l’offre de formation de l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (Université Paris Saclay), mais, aussi, des formations spécifiques au handicap à destination, notamment, des clubs sportifs. Le tout au cœur d’un plateau pluridisciplinaire où se trouvent déjà un service de réadaptation et de médecine du CHIMM, un foyer d’accueil médicalisé interdépartemental (78/92) ainsi que le campus de formation aux métiers de la santé du GHT Yvelines-Nord (Centres hospitaliers de Mantes-la-Jolie, Meulan – Les Mureaux, Poissy – Saint-Germain), à deux pas d’infrastructures sportives communautaires appelées à en devenir partenaires (piscine de Bècheville).

Un dispositif remarquable pour l’attractivité du territoire
L’IPS, c’est également l’assurance d’une dynamique accélérée de l’emploi sur le territoire avec pas moins de 90 emplois directement liés à la création de l’institut, 50 emplois qui le seront indirectement et plus de 300 par répercussion.
En parallèle, c’est déjà la CCI, plus d’une quinzaine d’entreprises et quelque 65 associations liées au handicap en Vallée de Seine qui seront des partenaires naturels.
5 000 étudiants sont attendus sur le site et seront formés pour répondre au besoin croissant lié à la dépendance et à la perte d’autonomie (handicap, vieillissement de la population…)

Un chantier ambitieux pour un projet d’exception
Érigé sur un terrain de 28 000 m2 cédé à la Communauté urbaine à l’euro symbolique par le Département des Yvelines, le futur bâtiment sera intégralement accessible en respectant les normes de tout nouvel ERP, mais, également, dans chaque usage du quotidien : l’avantage d’un équipement pensé par et pour les personnes en situation de handicap.
Au-delà de l’investissement de la Communauté urbaine (19 millions d’euros), ce projet de construction – dont le coût global est estimé à 43 millions d’euros – bénéficiera des contributions de différents acteurs publics tels que l’État, la Métropole du Grand-Paris, la Région, le Conseil départemental des Yvelines (FS2I) et l’organisme mutualiste « Tégo ».
À l’issue du bail emphytéotique administratif de 30 ans au cours duquel l’IPS aura en charge construction, gestion et fonctionnement de l’équipement, le bâtiment deviendra propriété de la Communauté urbaine.