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Grand Prix de la Pâtisserie : quand l’amour se croque

Par Marc Blanc
Publié le 2 octobre 2025 à 15h46 – Temps de lecture : 4 minutes

Paris a trouvé sa plus douce manière de célébrer son surnom de « Ville de l’Amour ». Le Grand Prix de la Pâtisserie de la Ville de Paris, imaginé en 2019 par la maire Anne Hidalgo avec la complicité du maître Pierre Hermé, revient pour une cinquième édition placée sous le signe de la passion, du raffinement et de la créativité. Ce concours, devenu en quelques années un rendez-vous incontournable de l’excellence sucrée, invite les artisans boulangers-pâtissiers, pâtissiers et chefs pâtissiers parisiens à exprimer leur savoir-faire autour d’un thème évocateur : « Paris, ville de l’Amour ».
Au-delà d’un simple concours, c’est une véritable célébration de l’art pâtissier qui s’ouvre. Chaque participant devra imaginer une création inédite, conçue spécialement pour ce prix, et capable d’être proposée à la vente dans sa boutique. Accessible, la pâtisserie présentée ne devra pas dépasser un prix de 7 euros, tout en intégrant au moins un ingrédient cultivé ou fabriqué en Île-de-France : herbes aromatiques, fruits de saison, miel des ruchers locaux, chocolat, café ou encore fleurs comestibles. L’idée est claire : conjuguer excellence gastronomique et ancrage territorial, afin de donner à la capitale une gourmandise qui reflète son identité et son terroir.
Deux catégories seront mises à l’honneur. D’un côté, les professionnels confirmés – boulangers, pâtissiers, chefs pâtissiers d’hôtels et de restaurants parisiens – porteront haut l’art d’une tradition sans cesse réinventée. De l’autre, une génération montante, celle des jeunes talents en formation, des élèves de lycées professionnels, d’écoles spécialisées, de CFA ou d’écoles de pâtisserie parisiennes. Pour beaucoup, ce concours représente une chance unique de se confronter au regard des plus grands et de faire une entrée remarquée dans le cercle exigeant de la haute pâtisserie.
Le processus est rigoureux. Une fois les candidatures déposées – au plus tard le 24 octobre 2025 à 14 heures –, un comité de présélection retiendra les propositions jugées les plus prometteuses. Puis viendra le temps du jury, le 20 novembre. Sous la présidence partagée de Nicolas Bonnet Oulaldj et de Pierre Hermé, entourés d’experts et de professionnels du secteur, les candidats verront leurs créations scrutées à la loupe. Goût, esthétisme, technicité du geste et originalité de la recette, respect du thème et qualité des ingrédients : tout comptera dans cette compétition où la passion se mesure à la précision.
La récompense est à la hauteur des attentes. Le lauréat recevra non seulement une dotation de 4 000 euros offerte par la Ville de Paris, mais aussi une visibilité exceptionnelle à l’approche des fêtes de fin d’année, moment où les vitrines gourmandes attirent les regards du monde entier. Plus qu’un prix, c’est un tremplin, un sceau d’excellence qui distingue les grands noms de demain et conforte ceux d’aujourd’hui dans leur statut d’ambassadeurs de l’art pâtissier parisien.
La cérémonie de remise des prix, prévue le 25 novembre à l’Hôtel de Ville, viendra clore cette aventure. Dans le cadre prestigieux de l’institution municipale, les lauréats verront leur talent salué, leur audace récompensée et leur engagement reconnu. Depuis sa création, le Grand Prix de la Pâtisserie de Paris ne cesse d’illustrer le rôle central de la gastronomie dans le rayonnement culturel de la capitale. En 2025, il confirme une fois encore que l’amour, à Paris, peut se décliner aussi bien en mots qu’en saveurs, et que les plus belles histoires se racontent parfois en une bouchée.