Le pacte pour la parité présente des plans concrets pour mettre fin aux inégalités entre les sexes dans la technologie française. Il comprend un contrat qui […]
Le pacte pour la parité présente des plans concrets pour mettre fin aux inégalités entre les sexes dans la technologie française. Il comprend un contrat qui engage la France à atteindre cette parité d’ici 2029, ainsi qu’une série d’engagements concrets. Le rapport de la mission présente les objectifs du pacte. Des entreprises du Next40 / French Tech 120 échangent sur la parité hommes-femmes depuis mars 2022. Elles ont également produit un rapport et une liste d’engagements. Ces derniers comprennent les actions précises qu’elles ont prises, chiffrées et limitées dans le temps.
Le pacte énonce cinq engagements importants : 1) Atteindre une proportion minimale de 20 % de femmes dans les conseils d’administration des entreprises d’ici 2025 et 40 % d’ici 2028, 2) Former 100 % des managers aux enjeux de la diversité et à la lutte contre les discriminations et le harcèlement d’ici fin 2022, 3) S’assurer que toutes les propositions de postes publiées par l’entreprise sont ouvertes aux hommes et aux femmes, 4) Pour l’entreprise, fonctionner en équipe paritaire avec des représentants externes pour parler en son nom, tant en interne qu’à l’international, d’ici fin 2022, et 5) Apporter un soutien spécifique aux salariés de retour de congé parental d’ici fin 2022. Actuellement, le pacte paritaire compte 69 engagements d’entreprises, soit la moitié des Next40/French Tech 120.
Le Next 40 et le French Tech 120 sont deux volets de la mission French Tech, qui rassemblent de jeunes entreprises appelées à devenir de futures puissances économiques. La French Tech met en place ces programmes pour rassembler les entreprises qui seront bientôt les plus grandes du secteur. Ces programmes portent des noms qui font écho au Cac40 et au SBF120. Le premier objectif est d’engager les signataires qui, ensemble, commenceront à mettre en œuvre ces engagements et à faire progresser l’égalité des sexes dans leurs entreprises. L’écosystème French Tech et au-delà imitera le système French Tech en partageant ces objectifs avec le plus grand nombre d’individus possible. Le lancement de l’accord sur le genre n’est qu’un début pour la French Tech. De nouveaux accords, lorsqu’ils seront promulgués, seront exécutés par de nouvelles entreprises, et signés.