La ministre au centre Caritas

Valérie Létard, ministre du logement et de la rénovation urbaine, en charge de l’hébergement d’urgence, a visité le dispositif dans le 7e arrondissement de Paris et […]

Valérie Létard, ministre du logement et de la rénovation urbaine, en charge de l’hébergement d’urgence, a visité le dispositif dans le 7e arrondissement de Paris et rencontré les personnes hébergées. Le centre Caritas est l’une des 14 structures parisiennes créées par la préfecture de la région d’Île-de-France durant les Jeux olympiques avec des opérateurs de l’hébergement, regroupant 216 places dédiées aux publics dits « grands marginaux », principalement des personnes isolées qui vivent dans les rues de Paris depuis plusieurs années. Ce dispositif a été créé dans le cadre des JOP.

La spécificité de ces structures d’accueil est d’être dotées d’un accompagnement sanitaire et social intensif, essentiel pour répondre aux besoins spécifiques de ces publics. Pour maximiser leur adhésion, chaque structure comprend un nombre restreint de places, majoritairement en chambres individuelles, pour favoriser un accueil personnalisé. Par ailleurs, 14 chambres sont aménagées pour accueillir des personnes et leurs animaux de compagnie, souvent un lien essentiel pour ces personnes.

Au 20 août, ce dispositif a permis à 256 personnes de quitter durablement la rue, parmi lesquelles 189 ont intégré ces places d’accueil dédiées aux grands marginaux et 57 ont été orientées vers des solutions d’hébergement classique.

Pour Valérie Létard, « bien au-delà des Jeux olympiques, nous continuerons de développer des solutions d’hébergement et de logement durable, telles que les pensions de famille ou le logement social, pour offrir à ces publics vulnérables une sortie progressive de la grande précarité. »

Pour assurer la pérennité de ce dispositif, 8 millions d’euros ont été alloués en 2024. Ces fonds font partie intégrante de l’héritage social des Jeux olympiques et paralympiques, offrant une réponse durable à l’exclusion sociale en Île-de-France. Dans un contexte où près de 120 000 personnes sont hébergées chaque soir en Île-de-France – soit deux fois plus qu’il y a dix ans – le ministère souhaite poursuivre ses efforts pour répondre à la saturation des dispositifs d’accueil et aux besoins croissants des publics vulnérables.