Le bilan 2023 de Parcoursup

Cette année, 917 000 candidats ont utilisé la plateforme pour postuler à 23 000 formations offrant des diplômes reconnus par l’État, dont 9 000 en apprentissage.

L’objectif de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, était de faire davantage de propositions à un plus grand nombre de candidats et de les transmettre plus rapidement pour réduire le stress associé à cette période de transition de l’enseignement secondaire vers l’enseignement supérieur. Globalement, 93,5 % des bacheliers ayant formulé des vœux ont reçu au moins une proposition d’admission, ce qui représente une amélioration par rapport à 2022 malgré le nombre accru de candidats cette année. Les étudiants en quête de réorientation ont également bénéficié de davantage de propositions (86 %, soit une augmentation de 2,1 points par rapport à 2022).

Les candidats n’ayant pas reçu de proposition d’admission ont la possibilité de solliciter la commission d’accès à l’enseignement supérieur (CAES) de leur académie pour les aider à trouver une formation. Grâce à la réduction de la durée de la phase d’admission et à une meilleure efficacité, les CAES peuvent prendre en charge plus rapidement les bacheliers sans proposition. Actuellement, 148 lycéens continuent d’être accompagnés par les CAES, comparés aux 160 de l’année précédente. Les CAES resteront mobilisées en collaboration avec les universités et les acteurs territoriaux jusqu’à la fin du mois d’octobre pour trouver des solutions adaptées à ces lycéens.

Les améliorations apportées cette année se reflètent également dans l’opinion des lycéens sur Parcoursup. Une enquête d’opinion menée par l’Institut CSA auprès des néo-bacheliers montre que les délais d’attente sont jugés satisfaisants par 73 % des lycéens, soit une augmentation de 5 points par rapport à 2022. De plus, 76 % des lycéens se disent satisfaits des réponses reçues des formations, soit une hausse de 4 points par rapport à l’année précédente. Dans l’ensemble, Parcoursup est perçu comme un véritable outil d’aide pour les lycéens, tant dans l’élaboration de leur projet d’orientation que pour faciliter leur transition vers l’enseignement supérieur.

Néanmoins, les lycéens interrogés soulignent que cette étape de vie et de changements demeure une source de stress. Ils mettent en avant la nécessité d’être accompagnés dans leur projet dès avant Parcoursup, d’être rassurés sur leurs chances d’intégrer la formation souhaitée, et d’obtenir une réponse d’admission avant les résultats du baccalauréat en juillet.

Le processus d’amélioration continue de Parcoursup se poursuivra en 2024 conformément aux orientations définies par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, en collaboration avec le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal. Une analyse plus détaillée de la phase d’admission sera publiée d’ici la fin d’octobre.