« Nous avons besoin d’une loi qui rassemble, et pas d’une loi qui risque de se transformer en passeport pour le populisme d’extrême droite. Cette loi divise, car j’ai le sentiment que la mesure phare qui est le relèvement de l’âge légal à 64 ans est posée comme le totem du réformisme, ça ne peut pas être cela (…) Sur qui va peser l’effort principal de la réforme ? Ceux qui ont commencé à travailler tôt, qui n’ont pas fait d’études. Je n’ai jamais considéré que le fait de taxer les plus riches suffirait à régler les problèmes. En revanche, la réforme qui est proposée manque de contribution de la part des entreprises, et notamment ceux qui sont plus aisés, poursuit-elle. Pour garantir la protection sociale, il faut que tout le monde contribue un peu. Ça doit être la première fois qu’une réforme des retraites ne met pas à contribution les entreprises. »
L’ancienne ministre des Affaires sociales de François Hollande à l’origine de la dernière réforme des retraites et aujourd’hui présidente de l’organisation internationale d’Unitaid (France inter)