Le 1er août, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu s’est rendu en Isère pour faire un point sur l’opération dite de « contrôles sécheresse », menée par l’Office français de la biodiversité (OFB). Depuis le 25 juillet, les inspecteurs de l’environnement ont effectué 2 000 contrôles mobilisant 81 services départementaux.
Selon l’OFB, établissement public dédié à la sauvegarde de la biodiversité, quelque 4 000 contrôles de la ressource en eau ont été réalisés depuis les premiers arrêtés pris au printemps. L’ensemble des citoyens et des acteurs ont été sensibilisés et instruits sur la réglementation en vigueur sur les mesures de restriction. Bon point, seuls 15 % des contrôles ont révélé des non-conformités, dont les conséquences vont du simple rappel à la loi à une amende de cinquième classe (jusqu’à 1 500 euros pour des personnes physiques, un montant qui peut être porté au quintuple s’agissant des personnes morales).
Le changement climatique a rendu la gestion de l’eau plus urgente. Jusqu’à la fin de l’épisode de sécheresse, les inspecteurs de l’environnement de l’OFB resteront mobilisés pour faire respecter les règles en vigueur. L’OFB insiste sur la nécessité d’une vigilance constante en matière de ressources en eau, car elles sont particulièrement vulnérables en période de crise. Ce sont des ressources communes, privées, industrielles et agricoles, ainsi que la santé des écosystèmes, qui sont en danger.
Dans toute la France, la sécheresse particulièrement sévère de cette année a nécessité des mesures d’urgence. À Rovon, Christophe Béchu a pu constater l’ampleur de la crise hydrique à travers le débit anormalement bas du cours de Drevenne, puis à Vinay où des contrôles des dépassements de quotas ont été réalisés. Il a exprimé sa gratitude pour la coopération sans précédent des services de l’OFB qui ont pu informer le plus grand nombre de personnes sur les sanctions qu’elles encourent. « Cet épisode nous rappelle l’urgence à agir face aux enjeux du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité », a-t-il notamment déclaré.