Le Gouvernement a décidé de reconduire en 2026 la Grande cause nationale consacrée à la santé mentale, engagée depuis janvier 2025 sous le label « Parlons santé mentale ! ». Cette décision intervient à l’issue d’une réunion de travail rassemblant le Premier ministre Sébastien Lecornu, la ministre de la Santé Stéphanie Rist et Michel Barnier, député de Paris et initiateur de cette mobilisation.
Lancée début 2025 après son annonce à l’automne 2024, la Grande cause nationale a profondément modifié la place de la santé mentale dans le débat public. En un an, plus de 3 000 événements ont été organisés partout en France et près d’un millier d’actions ont obtenu le label national. Collectivités, professionnels, associations, familles et patients se sont mobilisés autour d’un message commun : parler de santé mentale de manière simple, ouverte et sans tabou.
Forte de cette dynamique, la prolongation en 2026 vise à consolider les acquis et à accélérer la transformation engagée. L’exécutif entend renforcer la coordination entre ministères, soutenir davantage les familles et les associations, et continuer à structurer un véritable mouvement national. L’année qui s’ouvre devra se traduire par des actions plus visibles et plus concrètes dans la vie quotidienne : soutien aux initiatives locales, diffusion d’outils pour mieux orienter les citoyens, intégration renforcée de la santé mentale dans l’éducation, le travail, l’urbanisme ou encore les services publics.
Les autorités veulent placer les jeunes, les familles et les acteurs de terrain au cœur de cette nouvelle étape. Pour le Gouvernement, il s’agit de transformer l’élan de 2025 en un changement durable des pratiques et des politiques.
Sébastien Lecornu souligne que cette mobilisation « améliore concrètement la vie des familles et des citoyens » et qu’elle témoigne de « la force d’un pays lorsqu’il avance ensemble ». Stéphanie Rist insiste, elle, sur la nécessité de mieux coordonner les politiques publiques pour que la santé mentale devienne une priorité partagée. Quant à Michel Barnier, il rappelle l’ampleur des enjeux, qui concernent « une famille sur cinq », et justifie la prolongation par l’importance d’une action collective durable.
La France a amorcé un changement de regard sur la santé mentale. L’année 2026 devra transformer cette prise de conscience en progrès tangibles pour tous.

