Le 26 octobre, une importante mortalité piscicole a été constatée sur le canal du Loing, entre Souppes-sur-Loing et Bagneaux-sur-Loing. En collaboration avec les communes riveraines, les services […]
Le 26 octobre, une importante mortalité piscicole a été constatée sur le canal du Loing, entre Souppes-sur-Loing et Bagneaux-sur-Loing. En collaboration avec les communes riveraines, les services de l’État (DDT, délégation territoriale de l’office français de la biodiversité, DRIEAT), du SDIS 77, de VNF et de la fédération départementale de pêche ont pris des mesures dès cette date. Ces actions comprenaient l’organisation de pêches de sauvegarde pour préserver les poissons encore vivants, l’interdiction de la pêche et des activités nautiques sur la portion concernée, ainsi que la fermeture à la promenade du chemin de halage situé sur la rive gauche du canal par VNF.
Pour identifier la nature de la pollution à l’origine de cet événement, le SDIS et l’OFB ont mené des campagnes d’analyse au cours de la semaine. Bien que ces analyses n’aient pas permis d’identifier formellement la source de la pollution, elles ont révélé un taux d’oxygène particulièrement faible sur cette portion du canal et l’absence de polluants toxiques. Pendant ce temps, les équipes techniques de Bagneaux-sur-Loing, appuyées par le SDIS et la fédération départementale de pêche, ont procédé à l’enlèvement des poissons morts.
Les dernières analyses réalisées vendredi n’ont pas montré d’amélioration. En raison du faible courant dans le canal, les taux d’oxygène restent bas, en particulier au niveau de l’écluse de Nemours, ce qui a entraîné une nouvelle surmortalité piscicole sur ce secteur. Face à cette situation, la préfecture de Seine-et-Marne, en lien avec VNF, a pris deux arrêtés le 1er novembre. Le premier prescrit une vidange progressive des biefs de Beaumoulin, des Buttes, de Bagneaux-sur-Loing et de Chaintréauville sur une période de 25 jours, accompagnée de mesures quotidiennes de la qualité des eaux et d’un suivi de la mortalité piscicole. Le second interdit l’accès aux chemins de halage et aux berges du canal entre les écluses de Bagneaux et d’Egreville, afin de faciliter les opérations de vidange et l’enlèvement des poissons morts.
Les analyses des eaux se poursuivent, et des analyses des sédiments seront également réalisées pour évaluer l’évolution de la pollution et les niveaux d’oxygénation des eaux du canal.