Depuis 2014, plus de 3 000 réalisations ont vu le jour grâce au Budget participatif comme par exemple l’installation en 2021 d’un nouveau mur d’escalade au […]
Depuis 2014, plus de 3 000 réalisations ont vu le jour grâce au Budget participatif comme par exemple l’installation en 2021 d’un nouveau mur d’escalade au gymnase de l’école polyvalente située place des 44 enfants d’Izieu (13e). Les Parisiennes et les Parisiens ont cette année jusqu’au 27 septembre pour choisir parmi 204 propositions celles qui viendront s’ajouter à cette liste. Treize projets sont proposés à l’échelle parisienne, 191 dans les arrondissements. Près de 400 urnes sont installées dans toute la ville pour le vote. Comment voter ? • Choisir son projet en ligne Soutenez vos projets préférés sur https://budgetparticipatif.paris.fr/bp/jsp/site/Portal.jsp. Le vote est sécurisé avec le dispositif France Connect, qui permet de s’assurer qu’une personne ne vote qu’une seule fois. • Se déplacer dans un point de vote Vous pourrez aussi vous déplacer dans les nombreux points de vote installés dans toute la ville. Un vote par jugement majoritaire Tous les habitants de la capitale peuvent exprimer leur choix, sans condition d’âge ni de nationalité. Comme en 2021, le mode de vote s’exprime désormais par jugement majoritaire. Les Parisiennes et les Parisiens se prononcent sur les projets avec quatre possibilités : • J’adore / Coup de cœur ; • J’aime bien / C’est intéressant ; • Pourquoi pas ? ; • Je ne suis pas convaincu. En choisissant l’une des quatre mentions citées, les votants peuvent nuancer leurs choix et rejeter les propositions qui ne leur plaisent pas. Tous les projets sont évalués indépendamment les uns des autres. Les choix sont plus démocratiques et consensuels : le projet le mieux évalué remporte le scrutin. Une expo photo Les réalisations du Budget participatif s’exposent sur les façades de la caserne Napoléon, à l’angle du 4 rue de Lobau (Paris Centre) et de la rue de Rivoli. Jusqu’au 3 octobre, découvrez une sélection de 20 projets nés grâce au Budget participatif. Zoom Réhabiliter la Ferme Montsouris pour en faire une maison à vocation citoyenne et culturelle • Le projet Le projet vise la réhabilitation de la Grange de la Ferme Montsouris et sa mise aux normes (accès Personnes à Mobilité réduite). À l’issue de ces travaux, une concertation avec les habitants pour préciser la vocation culturelle et citoyenne de cet équipement et construire un projet pour la structure interne du bâtiment (cloisonnement des salles, équipements…) sera réalisée. • Où en est-on ? Les travaux de réhabilitation de la ferme, débutés fin mars 2019, sont réalisés ! Les façades ont été enduites d’un mélange de paille et de chaux pour remplacer l’enduit en ciment existant. Les tuiles de la toiture initiale ont été réemployées pour redécorer l’intérieur et redonner l’éclat d’autrefois. Au sous-sol, un local est dévolu à la chaufferie du bois. Elle alimentera les radiateurs et l’eau chaude de la ferme. La Ville de Paris a ensuite lancé un appel à candidatures pour identifier le gestionnaire qui proposerait d’en faire un lieu artistique, culturel et citoyen. C’est l’association Circusnext qui a pris possession des lieux dès l’ouverture, en décembre 2021. Cette association porte un projet centré sur le cirque contemporain émergent et vise à développer la ferme comme un lieu de recherche, de création, d’accompagnement, de transmission et de professionnalisation des artistes de cirque. Elle mène également des actions de sensibilisation et de découverte auprès du public, qu’il s’agisse des habitants, des usagers de l’association, ou encore des acteurs de l’économie sociale et solidaire… Réaménagement de l’aire de jeux pour enfants du jardin du Ranelagh • Le projet L’aire de jeux est entièrement aménagée dans le bac à sable. Avec ce projet, la surface sablée serait réduite à un tiers de l’espace de jeux et le reste serait revêtu d’un sol souple. De nouveaux jeux seront installés, ainsi que des marquages au sol. Les parties végétales seront étendues et des assises seront mises à disposition des familles. • Où en est-on ? L’aire de jeux pour enfants du jardin du Ranelagh a été entièrement rénovée ! Le bac à sable qui occupait la quasi-totalité du lieu a été réduit, offrant ainsi de l’espace pour de nouvelles installations ludiques. Afin de rendre le lieu plus agréable à la fois pour les parents et les enfants, les parties végétales ont été étendues et de nouvelles assises ont été créées. Barrages flottants dépollueurs des voies fluviales de Paris • Le projet Ce projet propose l’expérimentation d’un dispositif innovant de « poubelles flottantes automatiques » sur le canal Saint-Denis. Ces poubelles aspirent et stockent les déchets flottants dans certaines zones d’accumulation non accessibles aux bateaux nettoyeurs du service des canaux. • Où en est-on ? Ce projet a permis l’installation d’un équipement collecteur des déchets flottants sur le canal de l’Ourcq. Il est né d’un partenariat avec l’école d’ingénieurs Esme-Sudria pour la création d’un prototype de nettoyeur du bassin de la Villette, complémentaire des barrages flottants. Ce concept innovant de poubelle immergée dans le canal peut recueillir les déchets grâce à l’utilisation de jets d’eau qui orientent les déchets vers un tapis de collecte, puis vers la benne immergée. Cette poubelle a une capacité de collecte supérieure à celle des « seabin ». Dans le cadre d’une convention d’expérimentation avec une société spécialisée, ce robot nettoyeur a été en phase de test durant tout l’été 2020, sur le quai de la Marne, au niveau de la darse du Rouvray. Malheureusement, après plusieurs semaines d’exploitation, le collecteur n’a pas donné entière satisfaction et a donc été retiré. Le service des canaux de la Ville de Paris poursuit des expérimentations sur d’autres dispositifs nettoyeurs pour répondre aux besoins du canal ! Plus simples d’installation, plusieurs « seabins », poubelles flottantes, ont également été déployées dans le canal de l’Ourcq. Depuis mi-octobre 2021, trois péniches volontaires du bassin de la Villette (Antipode, Anako et l’Eau et les rêves) sont équipées d’une seabin fixée sur le bateau à titre expérimental. Ce collecteur de déchets, déjà installé au port de l’Arsenal et à la halte nautique du bassin de la Villette, permet d’améliorer l’état de propreté d’une zone de quelques m2 en capturant des déchets de plus de 2 mm (particules plastiques, mégots de cigarettes, emballages, algues, etc.). Son fonctionnement peut être programmé pour s’ajuster aux besoins.