Les salariés français de Renault – y compris les intérimaires – vont toucher une prime de 500 euros de leur entreprise qui les aide ainsi à […]
Les salariés français de Renault – y compris les intérimaires – vont toucher une prime de 500 euros de leur entreprise qui les aide ainsi à supporter l’augmentation du coût de la vie. Elle ajoute à cela une aide de 100 euros pour le transport, ainsi que trois mois d’assurance maladie gratuite et une prime qui monétisera 3 jours de RTT, majorée de 25%. Selon les catégories et les situations familiales des employés, cela représente un total de 1000 euros nets d’ici la fin de l’année, voire plus – les rémunérations les plus faibles devant être favorisées.
Ce coup de pouce a été obtenu après plusieurs semaines de négociations, mais il ne convainc pas pour autant les principaux intéressés qui regrettent un geste ponctuel, alors que le galop de l’inflation, lui, ne s’arrête pas en chemin. Les bas salaires vont juste pouvoir rembourser leurs dettes ou sortir un peu la tête de l’eau, mais le mois prochain, l’inquiétude agitera de nouveau le portefeuille. On râle d’autant plus que le constructeur automobile affiche au 1er semestre 2022 des résultats records : 88 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 8 milliards de bénéfice net.
Ces 1000 euros d’aide au pouvoir d’achat, qui sont annoncés comme exceptionnels par le constructeur automobile, suivent celle identique accordée par Air France à ses salariés en plus d’une hausse de salaire de 5%, dont 2% dès cette année 2022. Le 27 septembre, la direction de Renault devrait discuter avec les syndicats pour entériner cette prime, sachant que d’autres négociations concernant l’année 2023 et qui tiendront compte du taux d’inflation 2022 seront également lancées.