Les ministres Aurélien Rousseau (Santé et Prévention), Amélie Oudéa-Castéra (Sports et Jeux olympiques et paralympiques) et Agnès Firmin Le Bodo (Organisation territoriale et Professions de Santé) aspirent à réveiller l’enthousiasme en ce début de saison scolaire et sportive. Ils souhaitent rappeler les mesures mises en place et encourager les fédérations sportives à persévérer dans leurs efforts pour alléger la paperasserie médicale entravant la pratique sportive.
Traditionnellement, au mois de septembre, les médecins se retrouvaient submergés par les demandes de certificats médicaux, engendrant parfois des consultations superflues et exerçant une pression inutile sur l’accès aux soins en France. Les ministres exhortent à présent les clubs sportifs et les médecins à embrasser pleinement ces nouvelles directives. Désormais, l’obtention ou le renouvellement d’une licence pour participer à une compétition sportive autorisée par une fédération ne requiert plus systématiquement un certificat médical d’absence de contre-indication à la pratique sportive, à moins que la fédération n’en fasse expressément la demande.
En ce qui concerne les jeunes sportifs, l’obligation de fournir un certificat médical a été abolie. Une simple attestation, délivrée après avoir complété un questionnaire de santé, suffit désormais à valider leur participation. Toutefois, toutes les réponses au questionnaire doivent être négatives. Si l’une des questions suscite une réponse positive, une consultation médicale demeure nécessaire pour obtenir le précieux certificat, qui devra ensuite être soumis à la fédération, au club ou à l’organisateur de la compétition.
Pour les adultes, la décision de réclamer un certificat médical en vue de l’obtention d’une licence ou de la participation à une compétition est désormais laissée à la discrétion des fédérations sportives, selon des modalités qu’elles déterminent. Les ministres saluent avec enthousiasme les initiatives prises par plusieurs fédérations, parmi lesquelles celles du cyclisme, du ski, du tennis, du golf, du char à voile, du cyclotourisme, de la pétanque, du squash, du vol libre, de la force, de la pêche sportive, des clubs alpins de montagne et du parachutisme en soufflerie, qui ont levé cette exigence pour l’obtention de licences. Ils rappellent que, dans un souci de simplification, un décret promulgué le 31 août dernier a réduit la liste des « disciplines à contraintes particulières » pour lesquelles un certificat médical demeure nécessaire, dont la plongée sous-marine, par exemple.
Il est toutefois impératif que toute personne ayant une pathologie, une affection de longue durée ou une condition médicale susceptible d’impacter sa pratique sportive en informe son médecin traitant. Pour de plus amples informations sur les situations particulières et pour accéder au questionnaire destiné aux jeunes sportifs, veuillez consulter le site service public à l’adresse suivante : lien vers le simulateur de certificat médical.