Le festival revient cette année sur son domaine de prédilection, celui de Saint-Cloud, après deux années de plus ou moins grande frustration. En 2020, sous la […]
Le festival revient cette année sur son domaine de prédilection, celui de Saint-Cloud, après deux années de plus ou moins grande frustration. En 2020, sous la chaleur d’août, seules 1 500 personnes avaient pu assister à ce rendez-vous rock d’un jour, sagement assises et masquées. En septembre de l’année dernière, deux soirs avaient réuni d’heureux élus en boîte de nuit autour de quelques artistes. Rien de très festif en somme, au regard de ce que représente le « vrai » Rock en Seine. Cette année marque donc le retour aux fondamentaux : 100 000 personnes attendues sur les scènes du Domaine national de Saint-Cloud, à quelques pas de danse de Paris, sur quatre jours, les 25, 26, 27 et 28 août – sans le groupe américain Rage Against the Machine prévu le 30 août et qui a annulé sa tournée européenne pour raisons médicales.
Les têtes d’affiche promettent à elles seules du beau monde : Arctic Monkeys et son génial Alex Turner le jeudi, Nick Cave le vendredi, Tame Impala le samedi, Stromae le dimanche… Mais cette scène musicale qu’on retrouve avec plaisir fourmille toujours de pépites et chacun en profitera au-delà même du strict rock ! Kraftwerk – 4 maîtres de la musique électronique, Jamie XX qui a collaboré avec Drake ou Alicia Keys, The Blaze (Victoire la musique en 2018 avec Dancehall), le Franco-Néozélandais FKJ (French Kiwi Juice), la Femme, groupe à géométrie variable dit-on, les cinq Australiens de Parcels, la pop-star norvégienne Aurora (son vrai prénom !), le rapper américain Channel Tres, l’auteur-compositeur Malik Djoudi (qui a notamment travaillé avec Philippe Katerine et Étienne Daho), le timbre doux et tendre de November Ultra ou encore la voix surprenante de la jeune baby Queen de 24 ans. Pour ne citer qu’eux.
Le « Club Avant Seine » fera par ailleurs découvrir les artistes émergents : sur la scène du Bosquet, Gwendoline et Zaho de Sagazan, la lauréate du Prix Chorus organisé par le Département des Hauts-de-Seine, Bryan’s Magic Tears et Kids Return, Ottis Cœur. Et sur la scène Île-de-France, le duo Uto, la Franco-Américaine Anna Majidson ou encore Walter Astral. D’autres surprises sont au programme de ces rendez-vous qui font les talents de demain. « Mini-Rock en Seine » enfin réunira les rockeurs en herbe de 6 à 12 ans, espace gratuit avec un programme varié : Philharmonie des enfants, bus karaoké de Mortelle Adèle, la Boum ou encore le Rock Star Studio et l’atelier Mix DJ…
Dernier point et non des moindres, Rock en Seine ne fait pas entendre que des sons, mais aussi les voix de son engagement : défense des cultures indépendantes, soutien des nouveaux talents, lutte pour l’inclusivité, la parité et les violences sexistes et sexuelles… Bref autant d’occasions de débats pour défendre les grandes causes de ce monde. Son espace dédié : Act !… comme Agir, créer et transmettre