L’idée de départ défendue par Marie-Christine Cavecchi, présidente du Val-d’Oise : « une sécurité partagée gagne en efficacité ». En d’autres mots, la vidéosurveillance du territoire sera optimisée aussi bien […]
L’idée de départ défendue par Marie-Christine Cavecchi, présidente du Val-d’Oise : « une sécurité partagée gagne en efficacité ». En d’autres mots, la vidéosurveillance du territoire sera optimisée aussi bien dans son efficacité que son coût en réunissant toutes les caméras du département, mais aussi celles des collectivités (communes et intercommunalités) – elles sont une vingtaine aujourd’hui à avoir adhéré au dispositif – dans un Centre de supervision sécurisé. Marie-Christine Cavecchi donne une parfaite explication de ce dispositif, encouragé par l’État et qui devrait être opérationnel l’été prochain : « Le projet de ce Centre départemental de supervision permettra à nos villes et villages ruraux d’avoir accès à un dispositif de vidéoprotection performant, réactif, tout en renforçant la continuité territoriale. »
Les dispositifs de vidéoprotection seront raccordés et afficheront leurs images dans un même centre. Intérêt par exemple, les territoires ruraux et périurbains auront accès à une surveillance alerte et permanente, dont ils ne pourraient pas bénéficier à eux seuls. Et les coûts seront mutualisés… Quatre millions d’euros sont apportés par le Département dans ce projet. À noter qu’il a « déjà investi plus de 3 millions d’euros dans l’aide aux communes pour le déploiement de la vidéoprotection sur leur territoire. 200 000 euros ont également été investis pour aider les communes à acquérir des véhicules de police municipale ou intercommunale depuis 2015 ».
Ce centre dédié à la sécurité du département fonctionnera 24/24h et 7 jours sur 7 et sera exploité en lien avec les forces de l’ordre. « Il contribuera à l’élucidation des affaires judiciaires et assurera la vidéoprotection de la voie publique, apportant ainsi son concours aux interventions de police, de la gendarmerie et des pompiers du Val-d’Oise », ajoute le Département. Il devrait retrouver sur ses écrans un bon millier de caméras des sites départementaux, auxquelles il faudra ajouter la vidéosurveillance des communes et des intercommunalités raccordées. Les 100 premières caméras concerneront dès le premier semestre 2023 une cinquantaine de lieux comme les collèges, les services sociaux, les musées et sites administratifs. Suivront 500 caméras installées sur 200 sites d’ici 2025.
Val-d’Oise numérique, syndicat mixte associé du Département qui a la charge de la transformation numérique du territoire, assure la maîtrise d’ouvrage du projet. « Le Département bénéficie de [son] expertise pour mettre en œuvre ce projet, proposer une offre de services de très grande qualité et développer un système de vidéoprotection sur ses propres sites », conclut la présidente du Département.