Un nouvel indice de durabilité désormais visible en magasin

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, poursuit son engagement pour une économie plus durable en rendant visible, dès ce 8 janvier, un nouvel indice de […]

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, poursuit son engagement pour une économie plus durable en rendant visible, dès ce 8 janvier, un nouvel indice de durabilité directement dans les rayons. Ce nouvel outil est conçu pour aider les consommateurs à évaluer la capacité d’un produit à résister au temps et à l’usure, en offrant une meilleure transparence lors de l’achat.
Lancé dans le cadre de la loi Agec (anti-gaspillage et pour une économie circulaire), cet indice de durabilité a pour ambition de remplacer progressivement l’indice de réparabilité. Ce dernier, mis en place depuis 2021, informait les consommateurs sur la facilité de réparation des produits électroniques (smartphones, télévisions, machines à laver, etc.). Le nouvel indice élargit cette approche en intégrant la robustesse des produits : leur résistance à l’usure, leur facilité d’entretien et leur capacité à durer.
D’ici 2025, cet indice remplacera l’indice de réparabilité pour des catégories comme les téléviseurs (dès aujourd’hui) et les lave-linges (à partir du 8 avril 2025). Cette évolution vise à encourager les fabricants à produire des articles moins sujets aux pannes et plus faciles à réparer, tout en luttant contre l’obsolescence programmée.
Présent directement sur les produits en magasin et sur les sites marchands, cet indice offrira aux consommateurs une référence simple et claire, au moment de l’achat. Il reflète deux années de concertation entre divers acteurs : fabricants, distributeurs, réparateurs, associations environnementales et de consommateurs.
Agnès Pannier-Runacher souligne : « À partir du 8 janvier, ce nouvel indice de durabilité permettra aux consommateurs de comparer les produits et de choisir ceux qui dureront le plus longtemps, tout en étant moins vulnérables aux pannes et au vieillissement. C’est un pas important dans la lutte contre l’obsolescence, tout en répondant à des préoccupations écologiques et économiques. En 2025, nous continuerons de développer cet indice en y intégrant de nouveaux produits. »