Dès le 1er février, l’éclairage public sera éteint entre 2h et 5h du matin, tous les jours. Ce changement va permettre de : • lutter contre la […]
Dès le 1er février, l’éclairage public sera éteint entre 2h et 5h du matin, tous les jours.
Ce changement va permettre de :
• lutter contre la pollution lumineuse et le changement climatique, réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’énergie ;
• faire face à l’augmentation de la facture d’électricité ;
• limiter les nuisances induites par la présence de l’éclairage favorisant les regroupements provoquant des troubles à l’ordre public ;
Aussi, plusieurs arguments démontrent que l’extinction de l’éclairage public de nuit, n’implique pas un danger pour les riverains :
• aucune étude ne fait état d’un lien entre l’extinction de l’éclairage en pleine nuit et le nombre d’accidents, de délits routiers ou d’infractions de toute nature mettant en évidence une quelconque insécurité ;
• les chiffres recensés par les compagnies d’assurance et la gendarmerie démontrent que 99 % des délits et méfaits nocturnes auraient lieu dans des rues parfaitement éclairées et que 80 % des cambriolages auraient lieu le jour ;
• les acteurs de la sécurité routière indiquent que les conducteurs ont plutôt tendance à rouler moins vite et plus prudemment dans une rue non éclairée, limitant de fait le nombre d’accidents graves ;
• pour l’action nocturne des forces de l’ordre, l’utilisation des matériels individuels et collectifs en dotation au sein de la police et de la gendarmerie nationales permet de pallier les niveaux faibles de luminosité.