Ville et habitat dans le 91

Près de 123 millions de budget seront consacrés à la politique départementale de la ville et de l’habitat pour la période 2023-2028 (trajectoire budgétaire). Cette politique a […]

Près de 123 millions de budget seront consacrés à la politique départementale de la ville et de l’habitat pour la période 2023-2028 (trajectoire budgétaire). Cette politique a fait l’objet d’un travail concerté et collaboratif, en associant l’État et ses opérateurs, les communes et intercommunalités, le CAUE, les bailleurs sociaux et privés, l’Adil 91. Trois grandes ambitions soutiennent cette politique : offrir à tous les Essonniens la possibilité de disposer d’un logement durable et de qualité ; favoriser le développement équilibré du territoire ; relever les défis environnementaux et énergétiques.

Offrir aux Essonniens la possibilité de disposer d’un logement durable et de qualité
Maintien des aides pour l’adaptation (aides directes aux ménages modestes en lien avec l’Anah) ou la réalisation de logements destinés notamment aux seniors et aux personnes en situation de handicap (résidences intergénérationnelles, pensions…).
– Objectif : création/adaptation de 2 300 logements.
• Poursuite des aides au logement social d’insertion aux côtés de l’État avec des opérations qualitatives de requalification qui contribuent à la redynamisation des territoires.
– Objectif : 350 logements soutenus.
• Mise en place d’une caution pour aider les jeunes précaires âgés de 18 à 30 ans à entrer dans un logement, portée par le Fonds de solidarité logement (FSL) en lien avec la Mission locale Nord-Essonne. 23,8 millions d’euros, c’est le budget pour la période 2022-2028 du FSL. Le FSL porte la politique du Département en faveur de la lutte contre la précarité énergétique et l’habitat indigne.

Favoriser le développement équilibré du territoire
Mise en place du Bail réel solidaire dans les zones peu tendues (secteurs ruraux et périurbains) pour faciliter l’accession sociale à la propriété. Le principe : les particuliers achètent « les murs » d’un logement à des organismes fonciers solidaires tandis que le Département est le propriétaire du terrain. Ce dispositif permettra à des Essonniens d’accéder à la propriété en faisant une économie de l’ordre de 30 % à 40 % par rapport au marché privé.
– Objectif : près de 700 logements envisagés
• Aides à la rénovation de logements sociaux dans les centres-bourgs, les territoires ruraux et périurbains, avec un objectif de revitalisation.
– Objectif : 350 logements soutenus
• Poursuite du soutien aux quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), via le Fonds départemental de rénovation urbaine et le Fonds de cohésion social : accompagnement à la scolarité, soutien aux associations, équipements, opérations de désenclavement, d’amélioration et de sécurisation. Le Fonds de cohésion sociale s’élève à 7 millions d’euros pour la période 2022-2028. Le Fonds départemental de renouvellement urbain s’élève à 30 millions d’euros pour la période 2022-2028 et concerne 14 quartiers prioritaires (QPV) en Essonne bénéficiant du Nouveau programme national de renouvellement urbain.

Relever les défis environnementaux et énergétiques
Favoriser des rénovations énergétiques massives dans le parc privé grâce à :
– la poursuite de la Prime éco-logis 91 (audit énergétique, travaux essentiels avec 35 % de gains d’énergie et PEL copropriétés) : près de 35 000 logements rénovés depuis 2019 et un budget de 42 millions d’euros pour 2022-2028 ;
– la poursuite du Service d’accompagnement à la rénovation énergétique (Sare) : animation du réseau de la rénovation énergétique et soutien à l’ingénierie aux ménages (budget de 7 millions d’euros sur la période 2022-2028) ;
– des opérations et événements de sensibilisation sur la précarité énergétique (forums de l’habitat, conférence départementale de la lutte contre l’habitat indigne…) ;
– un accompagnement à la rénovation énergétique dans les quartiers prioritaires (QPV) à travers des opérations de réhabilitation fléchées ;
– une expérimentation en lien avec des communes volontaires pour mener des opérations de rénovation énergétique des quartiers pavillonnaires, avec l’objectif de faire des économies d’échelle. Ces quartiers pavillonnaires représentent la moitié des logements essonniens, mais sont peu traités dans leur ensemble.