Ce mois de juillet a vu la mise en service du tram T13. Financé par la Région Île-de-France (53 %), l’État (17 %) et le Conseil départemental des […]
Ce mois de juillet a vu la mise en service du tram T13. Financé par la Région Île-de-France (53 %), l’État (17 %) et le Conseil départemental des Yvelines (30 %), le projet a été mené dans la concertation : ce projet de longue haleine trouve toute sa place sur le territoire des Yvelines. Le tram T13 s’intègre alors harmonieusement dans le patrimoine et l’environnement des Yvelines. Tirant parti de la Grande Ceinture Ouest (GCO) existante, SNCF a réalisé d’importants travaux d’adaptation des voies et des gares de la GCO. Île-de-France Mobilités a quant à elle créé de nouvelles voies pour relier les gares de Saint-Cyr et Saint-Germain-en-Laye et offrir de nouvelles correspondances avec les RER A, C et les trains N et U. La correspondance avec le RER A a été aménagée par la RATP, grâce à un couloir souterrain permettant de relier les deux quais en seulement deux minutes trente. Reliant le nord et le sud du département, cette nouvelle offre de transport – fiable, rapide, confortable et respectueuse de l’environnement – va rapidement s’imposer comme un maillon essentiel de la mobilité en Île-de-France. Un nouveau maillon essentiel de la mobilité des Yvelinois • Faciliter les déplacements quotidiens des Yvelinois et leur offrir un meilleur accès à Paris En reliant différentes villes du département, sans obliger les voyageurs à repasser par Paris, le tram T13 assure une desserte efficace, et accompagne le développement économique et urbain. De multiples correspondances avec le RER A et C, les trains L, N, U diversifient les possibilités pour rejoindre la capitale. • Un moyen de déplacement rapide et fiable Mode de transport hybride, le tram T13 bénéficie, en ville, des atouts du tramway et, sur les voies ferrées, de la performance du train. Fiable, rapide et confortable, il simplifie et apaise les trajets du quotidien. • Fiabilité et régularité Le Tram T13 circule 7/7 jours, de 6h à minuit, à une fréquence régulière et renforcée par rapport à la ligne L actuelle : – un tram toutes les 10 minutes en heure de pointe (contre un train L toutes les 15 minutes) ; – un tram toutes les 20 minutes en heure creuse (contre un train L toutes les 30 minutes). Pendant l’été 2022, la fréquence est adaptée : – un tram toutes les 15 minutes en heure de pointe ; – un tram toutes les 20 à 30 minutes en heure creuse. Une véritable alternative à la voiture Améliorer le maillage en transports en commun des Yvelines, tel est l’objectif premier de la création du tram T13. Un objectif qui a nécessité de moderniser la Grande Ceinture Ouest (GCO) et de créer de nouvelles voies au nord et au sud. Très efficiente, la solution mixte du « tram-train » fait du tram T13 une option concurrente à l’usage de la voiture individuelle, dans une logique de développement durable. • Donner une seconde vie à la Grande ceinture Ouest Après une interruption de près de 70 ans, la Grande Ceinture Ouest a relié Saint-Germain-en-Laye Grande ceinture (désormais « Lisière Pereire ») à Noisy-le-Roi de 2004 à 2019. Mais cette ligne de train, la L, relativement isolée du reste du réseau d’Île-de-France Mobilités, n’a pas su séduire les voyageurs, avec seulement quelques centaines de voyageurs par jour. Après un diagnostic sur les besoins de déplacement dans le territoire, il a été décidé de la prolonger au nord et au sud, afin de la connecter au réseau de transport francilien (RER A et C, lignes N et U) : ceci afin d’encourager les déplacements en transports en commun. De nouvelles voies ont été créées pour rejoindre la gare de Saint-Cyr, au sud, et le centre-ville et la gare de Saint-Germain-en-Laye, au nord. Les anciennes voies du réseau ferré national entre Saint-Cyr-L’École et Noisy-le-Roi ont été rénovées (remplacement des traverses, des rails, renforcement de ponts, adaptation de la signalisation…) pour l’arrivée du tramway. Les gares de la Grande Ceinture Ouest (GCO) ont été transformées en station de tram. Un trajet au cœur d’un paysage exceptionnel De Saint-Cyr-L’École à Saint-Germain-en-Laye, le tram T13 sillonne un territoire riche d’un patrimoine naturel et architectural remarquable. Les porteurs du projet ont veillé à une parfaite intégration du tramway dans cet environnement, en étroite collaboration avec les acteurs du patrimoine. • Préserver le Domaine national de Saint-Germain-en-Laye Le terminus nord de la ligne a été placé en contrebas pour qu’il ne soit visible ni depuis le Château, ni depuis ses terrasses. La création d’un couloir de correspondance souterrain a, quant à elle, ouvert la voie à la réalisation du Grand Bassin dessiné par André Le Nôtre, projet porté par le ministère de la Culture et la Ville. L’Architecte des Bâtiments de France a par ailleurs orienté le choix des matériaux pour l’équipement du terminus : la couleur « acier Corten » et l’utilisation d’une pierre rappelant celle du Château ont ainsi été choisies. Dans le couloir de correspondance aussi, le carrelage mural évoque la couleur de cette pierre. Les alignements d’arbres qui créent des perspectives majestueuses voulues par le jardinier Le Nôtre, au XVIIe siècle, ont été conservés ou recréés sur toute l’avenue des Loges. • Conserver la perspective de la Plaine de Versailles Là aussi, des aménagements spécifiques ont été réalisés pour que soit préservée la vue depuis le Château de Versailles : la plateforme du tramway a, sur ce secteur, été abaissée. Les poteaux d’alimentation électrique ont été placés à 60 mètres les uns des autres : un véritable défi technique qui a permis de les intégrer discrètement dans leur environnement. Des aménagements paysagers ont également accompagné la création du nouveau tracé de la route départementale 7 et le pont-rail construit à proximité de la Ferme de Gally bénéficie d’un revêtement en pierres. Les nouvelles voies créées à Versailles pour rejoindre la station Saint-Cyr sont entourées de part et d’autre de talus végétalisés. Chênes, hêtres, charmes et peupliers ont ainsi été plantés, permettant au tram de circuler de manière discrète parmi les arbres. • Patrimoine naturel : éviter, réduire, compenser Compte tenu de la richesse du paysage autour du tracé du tram T13, les maîtres d’ouvrage ont mis en place une démarche dite « ERC » pour éviter, réduire et compenser les impacts du projet. Grâce à la réutilisation des infrastructures existantes de la Grande Ceinture Ouest (GCO), sur la plus grande partie du tracé, beaucoup de nuisances sur la flore, la faune et les habitats protégés ont ainsi pu être évitées. En concertation avec la Direction départementale des Territoires dans les Yvelines (DDT78), des mesures de réduction des impacts ont été adoptées : coupes d’arbres réalisées en automne et en hiver, en dehors des périodes de reproduction des oiseaux et des chauves-souris, suivi environnemental par un écologue (voir encadré), protection des arbres pendant les travaux… • Des mesures en faveur de la faune Plusieurs actions ont été menées, à l’occasion du projet, pour protéger la biodiversité. Dans le Bois de la Duchesse à Bonnelles, des mares ont été créées et les populations de chauve-souris ont bénéficié de mesures de protection spécifiques. Au niveau de la station Allée Royale, des pierriers ont été installés pour protéger la petite faune et notamment le lézard des murailles. À Saint-Germain-en-Laye, en lien avec l’Office national des forêts, une vaste opération de réétagement a été conduite, en lisière de la forêt, afin de faire émerger un rideau composé de trois hauteurs distinctes de végétaux, ce qui permet d’améliorer la résilience et de développer la biodiversité. Le réglage de l’éclairage le long de l’avenue des Loges du tramway (qui se renforce uniquement quand la rame passe) a aussi vocation à minimiser les impacts de tram T13 sur la faune de la forêt. Des stations connectées à la ville et au réseau de transport La ligne du tram T13 dessert 12 stations : cinq anciennes gares de la Grande Ceinture Ouest ont été transformées en stations modernes, à l’image des sept stations créées. Parfaitement intégrées à la ville et dans la nature, toutes offrent des aménagements et des services pour les voyageurs. • Modernité et correspondances Toutes les stations disposent des mêmes aménagements pour le confort, le service aux voyageurs et leur sécurité. Pour assurer le service aux voyageurs, automates de vente et bornes de validation des titres de transport équipent les stations, tandis que haut-parleurs et écrans donnent les informations sur la circulation en temps réel. Des caméras de vidéoprotection et des bornes d’appel d’urgence ont également été prévues. Parking vélos Île-de-France Mobilités, abris à vélos, quais de bus au plus près des stations, espaces de dépose-minute : tout est mis en place pour favoriser l’intermodalité. • Accessibilité pour toutes les stations Pour garantir l’accessibilité, les quais ont été abaissés de 32 centimètres et raccourcis à 42 mètres, soit la longueur d’un tram. Enfin, des passerelles aériennes (comme à la station Saint-Nom-la-Bretèche – forêt de Marly) ont été supprimées. Les deux quais sont désormais reliés par une traversée des voies à niveau. Des rames confortables et performantes Île-de-France Mobilités a retenu les rames de « trams-trains » Dualis, qui répondent aux besoins de la ligne de tram T13. Conçues spécifiquement pour circuler à la fois sur le réseau ferré national (RFN) et en ville, ces rames cumulent les avantages d’un train et ceux d’un tramway classique. • Confortables et accessibles Fabriqué dans l’atelier Alstom de Valenciennes, le Dualis est sûr et moderne. Il offre un confort maximal aux usagers. Climatisées, les rames proposent aussi aux voyageurs des équipements modernes pour recharger le téléphone (36 prises USB par rame) et s’informer en temps réel sur le trafic (10 écrans d’information). Équipées de combles-lacunes et de places pour les usagers en fauteuil roulant (UFR), elles sont également 100 % accessibles. • Sécurité et rapidité Ces rames « tram-train » permettent à la fois au tram T13 de rouler à une vitesse plus importante sur les voies de l’ancienne Grande Ceinture Ouest et de s’insérer en toute sécurité sur les voies urbaines, pour une desserte de proximité. Cela tient à ses spécificités techniques, notamment avec une alimentation électrique de 25 000 volts sur le RFN contre 750 volts sur la section urbaine de Saint-Germain-en-Laye et une capacité à circuler sur le réseau ferroviaire et le réseau urbain. Dans les coulisses du site de maintenance et de remisage Centre névralgique de la ligne, le site de maintenance et de remisage (SMR) dédié à la ligne de tram T13, implanté à Versailles-Matelots, accueille tous les équipements d’entretien du matériel roulant, ainsi que le poste de contrôle de la ligne, depuis lequel est gérée la circulation des rames. • Stationnement, maintenance, contrôle et surveillance À la fin du service, le tram regagne le SMR. En plus des voies de garage des rames, tout est fait ici pour chouchouter le tramway : machine à laver, cabine de peinture, tour en fosse pour reprofiler les roues (rétablir une forme parfaitement ronde), voies sur fosses pour accéder au-dessous du tram, passerelles pour accéder au toit du tram. Les équipements nécessaires à la gestion de la ligne sont centralisés au poste de commandement de la ligne sur le site de Versailles-Matelots. Au sein de celui-ci se trouve le poste de commande centralisé (PCC) qui assure la gestion du trafic (et de l’énergie nécessaire en zone urbaine), l’appui aux conducteurs, l’information des voyageurs, la sécurité/sûreté en station (vidéo et interphonie) et à bord des rames… • Un bâtiment soucieux du paysage et de l’environnement Pour conserver la perspective depuis le Château de Versailles, l’intégration du SMR a été soumise à l’approbation de l’Architecte des bâtiments de France, du Château de Versailles et du Conseil national de la protection de la nature (CNPN). Revêtement des toitures, façades des bâtiments, création de merlons arborés : rien n’a été laissé au hasard. La hauteur des bâtiments (9 mètres) permet au SMR de ne pas être visible depuis le Château. Le SMR a par ailleurs été construit dans le respect de normes environnementales exigeantes : bâtiments basse consommation, tri des déchets, etc.
Ce mois de juillet a vu la mise en service du tram T13. Financé par la Région Île-de-France (53 %), l’État (17 %) et le Conseil départemental des Yvelines (30 %), le projet a été mené dans la concertation : ce projet de longue haleine trouve toute sa place sur le territoire des Yvelines. Le tram T13 s’intègre alors harmonieusement dans le patrimoine et l’environnement des Yvelines. Tirant parti de la Grande Ceinture Ouest (GCO) existante, SNCF a réalisé d’importants travaux d’adaptation des voies et des gares de la GCO. Île-de-France Mobilités a quant à elle créé de nouvelles voies pour relier les gares de Saint-Cyr et Saint-Germain-en-Laye et offrir de nouvelles correspondances avec les RER A, C et les trains N et U. La correspondance avec le RER A a été aménagée par la RATP, grâce à un couloir souterrain permettant de relier les deux quais en seulement deux minutes trente. Reliant le nord et le sud du département, cette nouvelle offre de transport – fiable, rapide, confortable et respectueuse de l’environnement – va rapidement s’imposer comme un maillon essentiel de la mobilité en Île-de-France. Un nouveau maillon essentiel de la mobilité des Yvelinois • Faciliter les déplacements quotidiens des Yvelinois et leur offrir un meilleur accès à Paris En reliant différentes villes du département, sans obliger les voyageurs à repasser par Paris, le tram T13 assure une desserte efficace, et accompagne le développement économique et urbain. De multiples correspondances avec le RER A et C, les trains L, N, U diversifient les possibilités pour rejoindre la capitale. • Un moyen de déplacement rapide et fiable Mode de transport hybride, le tram T13 bénéficie, en ville, des atouts du tramway et, sur les voies ferrées, de la performance du train. Fiable, rapide et confortable, il simplifie et apaise les trajets du quotidien. • Fiabilité et régularité Le Tram T13 circule 7/7 jours, de 6h à minuit, à une fréquence régulière et renforcée par rapport à la ligne L actuelle : – un tram toutes les 10 minutes en heure de pointe (contre un train L toutes les 15 minutes) ; – un tram toutes les 20 minutes en heure creuse (contre un train L toutes les 30 minutes). Pendant l’été 2022, la fréquence est adaptée : – un tram toutes les 15 minutes en heure de pointe ; – un tram toutes les 20 à 30 minutes en heure creuse. Une véritable alternative à la voiture Améliorer le maillage en transports en commun des Yvelines, tel est l’objectif premier de la création du tram T13. Un objectif qui a nécessité de moderniser la Grande Ceinture Ouest (GCO) et de créer de nouvelles voies au nord et au sud. Très efficiente, la solution mixte du « tram-train » fait du tram T13 une option concurrente à l’usage de la voiture individuelle, dans une logique de développement durable. • Donner une seconde vie à la Grande ceinture Ouest Après une interruption de près de 70 ans, la Grande Ceinture Ouest a relié Saint-Germain-en-Laye Grande ceinture (désormais « Lisière Pereire ») à Noisy-le-Roi de 2004 à 2019. Mais cette ligne de train, la L, relativement isolée du reste du réseau d’Île-de-France Mobilités, n’a pas su séduire les voyageurs, avec seulement quelques centaines de voyageurs par jour. Après un diagnostic sur les besoins de déplacement dans le territoire, il a été décidé de la prolonger au nord et au sud, afin de la connecter au réseau de transport francilien (RER A et C, lignes N et U) : ceci afin d’encourager les déplacements en transports en commun. De nouvelles voies ont été créées pour rejoindre la gare de Saint-Cyr, au sud, et le centre-ville et la gare de Saint-Germain-en-Laye, au nord. Les anciennes voies du réseau ferré national entre Saint-Cyr-L’École et Noisy-le-Roi ont été rénovées (remplacement des traverses, des rails, renforcement de ponts, adaptation de la signalisation…) pour l’arrivée du tramway. Les gares de la Grande Ceinture Ouest (GCO) ont été transformées en station de tram. Un trajet au cœur d’un paysage exceptionnel De Saint-Cyr-L’École à Saint-Germain-en-Laye, le tram T13 sillonne un territoire riche d’un patrimoine naturel et architectural remarquable. Les porteurs du projet ont veillé à une parfaite intégration du tramway dans cet environnement, en étroite collaboration avec les acteurs du patrimoine. • Préserver le Domaine national de Saint-Germain-en-Laye Le terminus nord de la ligne a été placé en contrebas pour qu’il ne soit visible ni depuis le Château, ni depuis ses terrasses. La création d’un couloir de correspondance souterrain a, quant à elle, ouvert la voie à la réalisation du Grand Bassin dessiné par André Le Nôtre, projet porté par le ministère de la Culture et la Ville. L’Architecte des Bâtiments de France a par ailleurs orienté le choix des matériaux pour l’équipement du terminus : la couleur « acier Corten » et l’utilisation d’une pierre rappelant celle du Château ont ainsi été choisies. Dans le couloir de correspondance aussi, le carrelage mural évoque la couleur de cette pierre. Les alignements d’arbres qui créent des perspectives majestueuses voulues par le jardinier Le Nôtre, au XVIIe siècle, ont été conservés ou recréés sur toute l’avenue des Loges. • Conserver la perspective de la Plaine de Versailles Là aussi, des aménagements spécifiques ont été réalisés pour que soit préservée la vue depuis le Château de Versailles : la plateforme du tramway a, sur ce secteur, été abaissée. Les poteaux d’alimentation électrique ont été placés à 60 mètres les uns des autres : un véritable défi technique qui a permis de les intégrer discrètement dans leur environnement. Des aménagements paysagers ont également accompagné la création du nouveau tracé de la route départementale 7 et le pont-rail construit à proximité de la Ferme de Gally bénéficie d’un revêtement en pierres. Les nouvelles voies créées à Versailles pour rejoindre la station Saint-Cyr sont entourées de part et d’autre de talus végétalisés. Chênes, hêtres, charmes et peupliers ont ainsi été plantés, permettant au tram de circuler de manière discrète parmi les arbres. • Patrimoine naturel : éviter, réduire, compenser Compte tenu de la richesse du paysage autour du tracé du tram T13, les maîtres d’ouvrage ont mis en place une démarche dite « ERC » pour éviter, réduire et compenser les impacts du projet. Grâce à la réutilisation des infrastructures existantes de la Grande Ceinture Ouest (GCO), sur la plus grande partie du tracé, beaucoup de nuisances sur la flore, la faune et les habitats protégés ont ainsi pu être évitées. En concertation avec la Direction départementale des Territoires dans les Yvelines (DDT78), des mesures de réduction des impacts ont été adoptées : coupes d’arbres réalisées en automne et en hiver, en dehors des périodes de reproduction des oiseaux et des chauves-souris, suivi environnemental par un écologue (voir encadré), protection des arbres pendant les travaux… • Des mesures en faveur de la faune Plusieurs actions ont été menées, à l’occasion du projet, pour protéger la biodiversité. Dans le Bois de la Duchesse à Bonnelles, des mares ont été créées et les populations de chauve-souris ont bénéficié de mesures de protection spécifiques. Au niveau de la station Allée Royale, des pierriers ont été installés pour protéger la petite faune et notamment le lézard des murailles. À Saint-Germain-en-Laye, en lien avec l’Office national des forêts, une vaste opération de réétagement a été conduite, en lisière de la forêt, afin de faire émerger un rideau composé de trois hauteurs distinctes de végétaux, ce qui permet d’améliorer la résilience et de développer la biodiversité. Le réglage de l’éclairage le long de l’avenue des Loges du tramway (qui se renforce uniquement quand la rame passe) a aussi vocation à minimiser les impacts de tram T13 sur la faune de la forêt. Des stations connectées à la ville et au réseau de transport La ligne du tram T13 dessert 12 stations : cinq anciennes gares de la Grande Ceinture Ouest ont été transformées en stations modernes, à l’image des sept stations créées. Parfaitement intégrées à la ville et dans la nature, toutes offrent des aménagements et des services pour les voyageurs. • Modernité et correspondances Toutes les stations disposent des mêmes aménagements pour le confort, le service aux voyageurs et leur sécurité. Pour assurer le service aux voyageurs, automates de vente et bornes de validation des titres de transport équipent les stations, tandis que haut-parleurs et écrans donnent les informations sur la circulation en temps réel. Des caméras de vidéoprotection et des bornes d’appel d’urgence ont également été prévues. Parking vélos Île-de-France Mobilités, abris à vélos, quais de bus au plus près des stations, espaces de dépose-minute : tout est mis en place pour favoriser l’intermodalité. • Accessibilité pour toutes les stations Pour garantir l’accessibilité, les quais ont été abaissés de 32 centimètres et raccourcis à 42 mètres, soit la longueur d’un tram. Enfin, des passerelles aériennes (comme à la station Saint-Nom-la-Bretèche – forêt de Marly) ont été supprimées. Les deux quais sont désormais reliés par une traversée des voies à niveau. Des rames confortables et performantes Île-de-France Mobilités a retenu les rames de « trams-trains » Dualis, qui répondent aux besoins de la ligne de tram T13. Conçues spécifiquement pour circuler à la fois sur le réseau ferré national (RFN) et en ville, ces rames cumulent les avantages d’un train et ceux d’un tramway classique. • Confortables et accessibles Fabriqué dans l’atelier Alstom de Valenciennes, le Dualis est sûr et moderne. Il offre un confort maximal aux usagers. Climatisées, les rames proposent aussi aux voyageurs des équipements modernes pour recharger le téléphone (36 prises USB par rame) et s’informer en temps réel sur le trafic (10 écrans d’information). Équipées de combles-lacunes et de places pour les usagers en fauteuil roulant (UFR), elles sont également 100 % accessibles. • Sécurité et rapidité Ces rames « tram-train » permettent à la fois au tram T13 de rouler à une vitesse plus importante sur les voies de l’ancienne Grande Ceinture Ouest et de s’insérer en toute sécurité sur les voies urbaines, pour une desserte de proximité. Cela tient à ses spécificités techniques, notamment avec une alimentation électrique de 25 000 volts sur le RFN contre 750 volts sur la section urbaine de Saint-Germain-en-Laye et une capacité à circuler sur le réseau ferroviaire et le réseau urbain. Dans les coulisses du site de maintenance et de remisage Centre névralgique de la ligne, le site de maintenance et de remisage (SMR) dédié à la ligne de tram T13, implanté à Versailles-Matelots, accueille tous les équipements d’entretien du matériel roulant, ainsi que le poste de contrôle de la ligne, depuis lequel est gérée la circulation des rames. • Stationnement, maintenance, contrôle et surveillance À la fin du service, le tram regagne le SMR. En plus des voies de garage des rames, tout est fait ici pour chouchouter le tramway : machine à laver, cabine de peinture, tour en fosse pour reprofiler les roues (rétablir une forme parfaitement ronde), voies sur fosses pour accéder au-dessous du tram, passerelles pour accéder au toit du tram. Les équipements nécessaires à la gestion de la ligne sont centralisés au poste de commandement de la ligne sur le site de Versailles-Matelots. Au sein de celui-ci se trouve le poste de commande centralisé (PCC) qui assure la gestion du trafic (et de l’énergie nécessaire en zone urbaine), l’appui aux conducteurs, l’information des voyageurs, la sécurité/sûreté en station (vidéo et interphonie) et à bord des rames… • Un bâtiment soucieux du paysage et de l’environnement Pour conserver la perspective depuis le Château de Versailles, l’intégration du SMR a été soumise à l’approbation de l’Architecte des bâtiments de France, du Château de Versailles et du Conseil national de la protection de la nature (CNPN). Revêtement des toitures, façades des bâtiments, création de merlons arborés : rien n’a été laissé au hasard. La hauteur des bâtiments (9 mètres) permet au SMR de ne pas être visible depuis le Château. Le SMR a par ailleurs été construit dans le respect de normes environnementales exigeantes : bâtiments basse consommation, tri des déchets, etc.