Du 1er au 21 janvier 2024, les Saint-Michellois sont invités à alimenter la réflexion sur le déploiement des énergies renouvelables, dans le cadre de Loi d’accélération de […]
Du 1er au 21 janvier 2024, les Saint-Michellois sont invités à alimenter la réflexion sur le déploiement des énergies renouvelables, dans le cadre de Loi d’accélération de la production des énergies renouvelables (Aper), via un formulaire numérique.
C’est une évidence qui est maintenant largement partagée : face aux enjeux actuels en matière climatique et énergétique, nous devons réduire durablement notre consommation d’énergies, et notamment d’énergies fossiles. C’est l’objet du plan national de sobriété qui a été initié en 2022. La mobilisation générale des entreprises, des collectivités publiques et de l’ensemble des Français a permis de réduire de 10 % notre consommation d’énergie l’hiver dernier. C’est déjà considérable, mais il nous faut aller plus loin encore.
Adoptée début 2023, la loi d’accélération de production des énergies renouvelables invite les collectivités territoriales à définir, après concertation avec leurs habitants, des zones d’accélération (ZAEnR) où elles souhaitent prioritairement voir des projets d’énergies renouvelables s’implanter. Tous les territoires pourront ainsi personnaliser leurs zones d’accélération en fonction de la réalité du terrain et de leur potentiel d’énergies renouvelables.
Le calendrier de mise en application de cette loi est très serré, contraignant les communes à concerter les habitants et se prononcer dans un délai lui-même très court : les collectivités doivent définir ces zones avant février 2024. C’est pourquoi la Ville lance une consultation par voie électronique, du 1er au 21 janvier 2024.
Les étapes de la concertation
Il existe 5 types d’énergies renouvelables : la géothermie, le photovoltaïque, l’éolien, la biomasse et la méthanisation. Le Conseil municipal a échangé sur des premières propositions de ZAEnR, aboutissant le 14 décembre 2023 aux projets suivants :
• géothermie : l’ensemble de la ville pourra être considéré comme une zone d’accélération, en veillant toutefois à protéger les espaces verts pour préserver la biodiversité et le paysage ;
• panneaux photovoltaïques : l’ensemble de la ville (excepté les espaces verts) pourra également être considéré comme une zone d’accélération, en portant une attention particulière à la préservation du patrimoine historique et à l’aménagement paysager ;
• énergies éoliennes : en raison de l’absence de couloirs de vent identifiés et de la réglementation en vigueur (pas d’implantation d’éolienne de plus de 50 mètres de haut à moins de 500 mètres des habitations), notre commune est une « zone blanche » dans laquelle il n’y a aucune possibilité de développer des éoliennes. Le conseil municipal a donc acté le choix de ne pas définir de zone d’accélération dans ce domaine ;
• la biomasse et la méthanisation : la production de chaleur, d’électricité ou de gaz par ces techniques nécessite de construire des installations industrielles occupant de grands espaces, dont nous ne disposons pas sur notre territoire communal. Le conseil municipal a donc, là aussi, choisi de ne pas positionner la ville comme zone d’accélération dans ces deux domaines.
Avant que ces propositions ne soient votées en Conseil municipal, le 1er février 2024, puis transmises à Cœur d’Essonne Agglomération et au préfet de l’Essonne, la Ville vous propose d’enrichir la démarche en faisant part de vos avis et propositions, via la concertation en ligne.
Rens. sur www.saintmichelsurorge.fr/.