Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Khaldoon Al Mubarak, président de l’autorité des affaires exécutives d’Abu Dhabi […]
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Khaldoon Al Mubarak, président de l’autorité des affaires exécutives d’Abu Dhabi et membre du Artificial Intelligence and Advanced Technology Council (AIATC) des Émirats arabes unis, ont signé ensemble un partenariat stratégique sur l’IA.
Ce partenariat vise à développer conjointement d’ici 2030 les écosystèmes d’intelligence artificielle des deux pays, dans une logique de bénéfice mutuel, à travers une combinaison de programmes d’investissements et de partenariats.
Ce partenariat couvre les domaines suivants :
• déploiement de nouvelles infrastructures de centres de données et de supercalcul. Cette initiative vise à mettre à disposition des entreprises françaises et européennes une capacité d’entraînement et d’inférence compétitive des modèles d’IA. Les deux pays vont développer conjointement en France, des nouvelles capacités de centres de stockage de données de l’ordre de 1GW et de centres de calcul de l’ordre de 10 à 20 exaflops ;
• investissement dans les écosystèmes français et émirati d’intelligence artificielle. Les deux pays s’engagent à étudier des opportunités d’investissements dans des start-up et fonds d’investissement ciblant les technologies d’intelligence artificielle : modèles d’IA générative, applications d’intelligence artificielle dans des secteurs clés (santé, services financiers, logiciels, distribution, industrie), semi-conducteurs dédiés à l’IA ;
• fabrication et approvisionnement de semi-conducteurs pour l’intelligence artificielle. Les deux pays vont explorer les possibilités de fabrication et d’achat de semi-conducteurs dédiés à l’IA en France et aux Émirats ;
• formation de compétences en intelligence artificielle. Les deux pays vont explorer la possibilité de développer ensemble des formations d’excellence en IA, afin d’attirer davantage de talents dans les deux écosystèmes. Ces discussions couvriront notamment la possibilité de créer des formations, des centres d’excellence conjoints et de leur mettre à disposition des capacités de calcul et des financements.