Le ministère des Transports a présenté ce lundi 2 décembre les évolutions prévisionnelles des tarifs de péage au comité des usagers du réseau routier national. Cette démarche […]
Le ministère des Transports a présenté ce lundi 2 décembre les évolutions prévisionnelles des tarifs de péage au comité des usagers du réseau routier national. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la révision annuelle des contrats de concession, un processus encadré par l’État et ses partenaires concessionnaires, qui permet d’ajuster les tarifs en fonction de multiples paramètres économiques et contractuels.
Les modifications envisagées varient selon les régions, reflétant les spécificités locales des infrastructures routières et les conditions propres à chaque concessionnaire. Les nouvelles grilles tarifaires feront l’objet d’un examen approfondi dans les prochaines semaines. Si nécessaire, elles pourront être ajustées avant de faire l’objet d’une validation officielle via un arrêté ministériel, garantissant ainsi la transparence et l’équité du processus.
Dans ce contexte, le ministère des Transports a annoncé qu’en 2025, les tarifs appliqués aux véhicules particuliers sur le réseau des sociétés concessionnaires historiques, représentant plus de 90 % des routes concédées, connaîtront une augmentation moyenne limitée à 0,9 %. Cette évolution, la plus faible enregistrée depuis 2021, se situe également nettement en deçà du taux d’inflation hors tabac observé sur la période de référence, entre octobre 2023 et octobre 2024, qui s’établit à 1,1 %.
François Durovray, ministre délégué chargé des Transports, a souligné l’importance de cette mesure pour les ménages : « L’augmentation des tarifs de péage en 2025 sera la plus faible depuis 2021, bien inférieure à l’inflation. C’est une très bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des ménages. Les grilles tarifaires des péages finales seront scrutées de près dans les semaines à venir pour éviter toute dérive : je ne laisserai rien au hasard. »
Cette modération des hausses tarifaires s’inscrit dans une volonté affirmée de protéger le pouvoir d’achat des usagers tout en préservant les ressources nécessaires à l’entretien et au développement des infrastructures routières. Le gouvernement entend ainsi concilier les attentes des automobilistes avec les impératifs financiers des gestionnaires du réseau concédé.