Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, le président du CSF Nicolas Guérin représentant […]
Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, le président du CSF Nicolas Guérin représentant les quatre fédérations membres du comité stratégique de filière (Afnum, FFTélécoms, InfraNum, Sycabel) et les organisations syndicales CFDT et Force ouvrière ont signé le contrat stratégique 2023-2025 de la filière « Infrastructures numériques ».
Ce nouveau contrat, qui s’inscrit dans le sillage du contrat 2019-2022, doit permettre de consolider et d’accentuer les progrès déjà constatés autour de six axes stratégiques :
• le développement de la 5G et des réseaux du futur au service de la réindustrialisation : le Comité stratégique de filière (CSF) va contribuer au développement de la 5G industrielle et à la constitution d’un réseau de plateformes d’expérimentation mettant en œuvre des cas d’usage de la 5G/6G. En parallèle, il facilitera les expérimentations menées par des PME innovantes positionnées sur les cas d’usage de la 5G avec l’objectif d’accompagner 100 start-up et PME d’ici 2025. La filière va poursuivre la collaboration entamée avec un certain nombre de secteurs verticaux, tels l’automobile, la santé et les industries de sécurité ainsi qu’avec le CSF Solutions Industrie du futur ;
• le développement de l’industrie des territoires connectés au service des collectivités et des usagers pour penser la numérisation des territoires au regard de l’impératif de transition écologique et de souveraineté numérique. L’ambition est de définir une feuille de route partagée entre État, collectivités et industriels pour lancer des projets de territoires connectés dans au moins la moitié des 1 250 établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) d’ici 2025 et une accélération de ces projets dans les villes moyennes ;
• la création d’un écosystème d’innovation dynamique : la filière souhaite établir une vision partagée sur les grands thèmes d’innovation/recherche à venir pour la filière des infrastructures numériques en structurant la réflexion des acteurs industriels, académiques, pôles de compétitivité, PME et start-up innovantes. L’objectif de ces travaux est aussi d’aboutir à la conception de projets ambitieux et à la constitution de consortia afin de doubler le nombre d’entreprises bénéficiant de financements européens et de contribuer aux objectifs de la stratégie d’accélération du Gouvernement sur la 5G et les réseaux de télécommunications du futur dans le cadre du programme France 2030 ;
• la transition écologique dans le développement des nouveaux réseaux : la filière s’engage à évaluer l’efficacité environnementale des réseaux d’infrastructures télécoms et à apporter une vision prospective sur l’écoconception des équipements, en lien avec la stratégie d’accélération du Gouvernement sur le numérique éco-responsable. Un accompagnement des entreprises du secteur vers la réduction de l’empreinte écologique et vers la décarbonation des processus de production sera assuré, en ciblant en priorité les 50 sites industriels des fabricants de câbles ;
• l’attractivité des emplois et le développement des compétences au sein de la filière : dans la continuité du protocole-cadre national d’engagement de développement de l’emploi et des compétentes (Edec) « Infrastructures numériques » signé en 2021, il s’agit de mener une action structurante pour développer l’attractivité des métiers de la filière et la qualité des formations. L’objectif est de couvrir la hausse des besoins de 5 % par an en moyenne et, d’ici 2030, d’accompagner vers les nouveaux métiers de la filière 50 % des employés actuellement positionnés sur le déploiement de la fibre ;
• le développement de l’offre française à l’international : les premiers résultats encourageants du précédent contrat doivent être poursuivis afin d’accroître le rayonnement de la filière à l’international dans les marchés prioritaires en Europe et Afrique de l’Ouest. Une étude sur le poids de la filière à l’international et des états des lieux sur les pays cibles seront réalisés et des plans d’action sur les pays prioritaires seront élaborés. La filière vise une augmentation de 50 % de la présence des entreprises de la filière à l’étranger en 2025 par rapport à 2022 et un doublement des entreprises qui ont exporté dans la même période.