Après Houilles, Saint-Germain-en-Laye, Le Pecq et le Port-Marly, c’est au tour des Croissillons de tester depuis le 3 avril la collecte et le tri des déchets alimentaires. […]
Après Houilles, Saint-Germain-en-Laye, Le Pecq et le Port-Marly, c’est au tour des Croissillons de tester depuis le 3 avril la collecte et le tri des déchets alimentaires. Ce sont les sociétés Upcycle et Triethic, entreprise locale d’insertion, qui sont missionnées par l’Agglo, en lien étroit avec les services municipaux, pour accompagner tous les habitants volontaires.
Une inscription rapide et un kit de lancement pratique et gratuit pour l’habitant
Des animateurs viendront dans les prochains jours à la rencontre des habitants grâce à des visites en porte-à-porte pour leur distribuer le kit de collecte : bio-seau, sac et guide des consignes de tri. Absents lors de la distribution ? Des permanences sont organisées tous les prochains samedis de 10h à 12h à Chanorier, 12 Grande rue. Rapidement des animations et des ateliers seront proposés aux familles afin de les accompagner au mieux dans ce nouveau geste de tri. Enfin, les habitants peuvent s’inscrire directement et toujours gratuitement sur la plateforme Upcycle, sur https://app.upcycle.org/ casgbs/.
Dûment équipé, il sera alors possible de déposer ses déchets alimentaires dans les 10 points d’apport volontaire implantés dans toute la ville : angle chemin de Ronde et allée des Machines ; rue Eugène Labiche ; route du Roi ; rue Émile Augier ; promenade Guy de Maupassant (parc de la Blonde) ; école des Cerisiers (rue des Cerisiers) ; école Leclerc (parc Leclerc) ; centre-ville (patte d’oie) ; école Jules Verne (rue de la Garenne) ; école Jean Moulin (impasse des Drocourtes).
À la maison
Le bio-seau dans lequel on place le sac kraft, se pose aisément sur le plan de travail ou se glisse sous l’évier. Ensuite, au moment de préparer et/ou de débarrasser le repas, chaque personne du foyer peut y jeter tous les restes de préparation, déchets d’assiettes, y compris restes avec viande ou poisson, agrumes, coquilles d’œufs, etc. Seuls les soupes et les plats très liquides ne sont pas recommandés sous peine de percer le sac.
Une fois le sac plein, il suffit d’aller le déposer dans l’un des 10 points d’apport volontaire – plus communément appelés « bornes » – implantés à proximité, dans le quartier. Après inscription, chaque foyer a reçu un code d’identification qui lui permet d’ouvrir le couvercle de la borne. L’habitant peut alors déposer le sac kraft plein et en reprendre un nouveau si nécessaire.
Et ensuite ?
Une fois collectés, les déchets alimentaires seront acheminés les premiers mois vers un centre de traitement spécialisé où ils seront traités via un procédé de méthanisation qui produira du gaz concourant à la production locale d’énergie renouvelable. Par la suite, les biodéchets seront traités via un procédé de compostage électromécanique innovant. Cette technologie transforme les déchets alimentaires en compost en 15 jours. La machine, fabriquée en France, est mise en œuvre par Upcycle, en partenariat avec Triethic, structure locale d’insertion. Outre la création d’emplois d’insertion cette solution permet de transformer les déchets en un compost de qualité, et est la plus sobre en termes d’empreinte carbone.
Votre avis compte !
L’Agglo a ouvert une consultation sur Vooter. Répondre à ce court questionnaire anonyme lui permettra de tirer des enseignements et statuer sur les conditions de sa pérennisation. Si ce n’est déjà fait, il suffit de l’installer sur un téléphone portable (gratuit via App Store pour iOS ou Google Play pour Android), ou d’accéder à l’interface en ligne (https ://vote.vooter. co/login) et de rejoindre la communauté « Expérimentation Biodéchets », par géolocalisation ou avec le code groupe « BIOD78 ».