Marc Guillaume, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris était avec Amélie Oudéa-Castéra, ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques et Anne Hidalgo, […]
Marc Guillaume, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris était avec Amélie Oudéa-Castéra, ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques et Anne Hidalgo, maire de Paris lors de l’inauguration du bassin de rétention des eaux pluviales et usées d’Austerlitz.
L’ouvrage creusé en sous-sol, entre la gare d’Austerlitz, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et le métro aérien de la ligne 5, d’une capacité de 50 000 m3 doit permettre de limiter la pollution de la Seine lors d’épisodes orageux.
Il s’inscrit ainsi dans les infrastructures majeures du Plan Baignade porté par l’État et l’ensemble des acteurs publics, destiné à assurer l’assainissement de la Seine et de la Marne en vue des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ; et dès 2025, permettre la baignabilité pérenne de ses plans d’eau.
Un chantier d’envergure
Avec plus de 30 mètres de profondeur pour 50 mètres de diamètre, 20 piliers qui s’enfoncent jusqu’à 80 mètres sous terre et qui maintiennent ce cylindre au sol supportant une dalle en guide de couvercle et un tunnel creusé de 2,5 mètres de circonférence reliant le bassin à 2 puits collecteurs d’eaux usées situés de part et d’autre de la Seine, l’ouvrage revêt des dimensions monumentales.
Le bassin de rétention pourra contenir jusqu’à 50 000 m3 d’eaux usées et pluviales, soit l’équivalent de 20 piscines olympiques, et permettra ainsi d’éviter que ces eaux polluées ne terminent dans le fleuve. L’excédent d’eau sera ensuite réinjecté dans le réseau d’assainissement pour être traité en station d’épuration.
Un atout majeur du Plan Baignade
Le bassin de stockage d’Austerlitz se positionne donc comme un atout majeur du plan Baignade porté par l’État pour améliorer la qualité de l’eau de la Seine et de la Marne et rendre ces fleuves baignables au tout public d’ici 2025.
Le total des investissements du Plan baignade s’élève à 1,4 milliard d’euros, dont la moitié à la charge de l’État. « Les Jeux ont été un formidable accélérateur. On a pu dégager des moyens humains, des moyens financiers ». « Dans trente ans, on se souviendra de la cérémonie d’ouverture, mais on se souviendra aussi que c’est grâce aux JO qu’on peut se baigner dans la Seine », affirme Marc Guillaume, le préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris.
La ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques a évoqué une « formidable avancée » qui va profiter à « l’équilibre biologique » de la Seine ; un bénéfice important pour la biodiversité dont le nombre d’espèces de poissons vivant dans le fleuve est passé de 3 en il y a 30 ans à 35 aujourd’hui.
À partir de l’été 2025, une trentaine de lieux de baignade dans la Seine et la Marne devraient ouvrir au public, dont 3 sites de baignade à Paris : au bras Marie entre le quartier du Marais et l’île Saint-Louis, au bras de Grenelle et au quai de Bercy.